Embuscade sous la lune

[Entrée de Remilia]

La nuit et la lune. C'est là que je suis le plus à l'aise. Sous le couvert des étoiles, prête à frapper. La nuit a cet avantage de pouvoir effaçait toutes les traces. Et c'est cela qui me plaisait. Je me demande s'il existait un moyen de plonger le monde dans la nuit éternelle ? La guerre et la nuit sans fin. Mon véritable élément. Un paradis terrestre. Le cauchemar des autres est mon rêve à moi. Je songeais à cette utopie et d'autres quand ma première proie arrivait enfin à portée de ma lance. Cette partie des Chemins du Destin, non loin de mon repère, n'était pas souvent fréquentée, et c'était la raison pour laquelle je préférais attendre ici. Les seules caravanes qui passeraient ne seraient logiquement pas accompagnées. J'entendais une carriole faire son chemin tandis qu'une lanterne guidait son propriétaire. J'avais choisie de me camoufler derrière un buisson. Bien que je n'étais pas Voleuse, je pouvais compter sur ma petite taille.

C'était quand l'homme arrivait à portée d'attaque que je sortais de mon buisson et préparait ma lance à l'attaque. Il fallait que le geste sois rapide et que ma victime succombe sans avoir le temps de répliquer. Si jamais des renforts arrivaient, par je ne sais quel miracle, il ne me resterais plus que la fuite. Et je n'aime pas la défaite.

Remilia Scarlet a effectué 2 lancé(s) d'un D6 :: 3 , 6

Résultats prévisionnels : 3 et 3
Bonus Maîtrise de la Lance
Résultats finaux : 4 et 4
La cible perd 10 P.Vs

Un premier coup vertical coupait court aux rênes du marchand pendant que je le jetais de son chariot d'un coup de pied. Je lui retombais ensuite dessus avec la ferme intention de tuer dans mes yeux lui transpercer le cœur. S'il devait avoir une dernière vision avant la mort, j'acceptais de lui montrer celle de son bourreau. Cette attaque me semblait un franc succès, mais il fallait que je sois tout de même prudente si jamais l'envie de répliquer le prenais. Après tout, je ne pouvais voir si l'homme était protéger par une armure ou non derrière sa tunique.

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Depuis dix ans qu'il avait découvert ce petit trajet, l'homme jamais n'avait rencontré de problèmes. Les bandits ne fréquentent pas beaucoup les routes près de la Montagne de l'Aurore, rapport aux rumeurs qui disent que les gens disparaissent en ces lieux. Mais lui n'avait jamais cru aux superstitions. Les affaires étaient les affaires. Certes, le chemin était plus long, mais il avait toujours plus de résultats que ces rivaux dans le domaine. Bientôt arrivé à Couronne, le voyage de nuit était presque plus rapide que le voyage de jour. Guidait par à peine sa lanterne, le marchand se préparait déjà à camper dans les environs pour récupérer un peu d'énergie.

Il n'avait rien vu venir quand Remilia lui tombait dessus et le désarçonnait de son chariot. Sans même avoir le temps d'attraper la dague qu'il tenait près de la ceinture en cas d'attaque, il se voyait le cœur transperçait par une lame aiguisée qui lui retirait presque immédiatement la vie. Ainsi se terminait sa carrière pourtant prolifique. Les marchandises du chariot sont désormais accessibles à son assassin.

Il se trouve que le marchand était un touche-à-tout. Des armes, des livres, des armures et des breloques étaient rangés dans des caisses en bois sur lesquelles étaient notés leurs contenus. Des feuilles de papiers solidement attachées par des cordes indiquaient à quoi correspondait chaque boîtes.

Il ne restait plus qu'à la Gardienne à se servir ou à prendre le chariot pour s'échapper des lieux du crime. Ou bien à continuer ses séries d'embuscades, après tout, la nuit ne faisait que démarrer.

La vie qui s'en va dans le regard des yeux des hommes. Cette petite lumière qui lentement s'éteint et finit par disparaître. Voilà ce que j'avais vus sur le visage de ma victime qui partait lentement. Mon attaque avait été parfaite, rapide et sans bavure. Il ne me restait plus qu'à me servir, même les chevaux s'étaient arrêtés. Je laissais le corps ici à la merci des charognards pendant que je grimpais à l'arrière de la carriole.

Il y avait plusieurs caisses toutes plus intéressantes les unes que les autres. Alors je prenais mon arme et détachait les cordes pour me servir. Tout était susceptible de m'intéresser. Je prenais armes et armures, tandis que je mettais livres et argent dans deux grands sacs que j'avais pris aussi dans la carriole. Je prenais également les vivres et l'eau afin qu'elles ne profitent à personne. Puis j'ouvrais les autres caisses à la recherche de choses intéressantes.

Une fois mes recherches terminaient, je descendais de la carriole et détachait les chevaux pour les faire s'enfuirent. Je prenais ensuite la lanterne et la brisait sous la toile. Rapidement, le chariot prenait feu et des flammes s'élevaient dans les cieux. Je n'attendais pas plus longtemps. Ce spectacle qui me satisfaisait grandement n'allait pas tarder à amener ici des Chevaliers en patrouille et je me savais encore incapable de réussir à les affronter. De plus, il me fallait être prudente. Si je voulais affronter les Maîtres d'Armes, il ne faut pas que je devienne immédiatement l'ennemie publique numéro 1.

En parlant d'ennemie publique, il me semblait que mes terres juxtaposaient celles de l'Ombre Noire plus au Sud. J'avais vu les deux armées s'affrontaient non-loin du col où se cache ma capitale. Je réfléchissais ainsi à une manière d'aborder la chose. Mais pendant que j'étais perdue dans mes réflexions, j'entendais quelque chose se rapprochait. Immanquablement, l'odeur du mort avait attiré également des animaux sauvages. L'heure était peut-être venue pour moi de me sustenter quelque peu. Rien de plus simple. Un autre coup de lance bien placée dans le creux des omoplates, et me voilà prête à dévorer du gibier. Je regagnais le couvert des pieds de la montagne avant d'entamer mon repas auprès d'un feu de camp improvisé.

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Votre fouille du chariot a été fructueuse. Le marchand avait des produits d'un peu toutes les origines, alors il ne vous suffisait qu'à vous servir et prendre les meilleurs pièces d'équipements. En ce qui concerne son argent, le butin est plus mince car votre victime revenait tout juste de son fournisseur avant la revente. Mais il y avait tout de même un petit fond de caisse qui devrait vous satisfaire malgré tout.

Remilia +1 Lance de chasse 8-3 ; Balayage
+1 Armure +12 P.V
+500 Pièces d'Or

Les chevaux se sauvent et l'incendie du chariot ne tarde pas à faire s'écrouler l'engin sur lui-même, emportant par la même le reste des marchandises. Il n'y aura aucune patrouille pour venir éteindre les feux ni même enquêter avant la fin de la nuit, alors l'opération est un franc succès.

Mais il n'y a pas que vous qui envisagez de prendre à dépourvu des voyageurs en pleine nuit. Un groupe de bandits, qui préparaient le coup depuis presque aussi longtemps que vous, observaient l'attaque depuis un autre couvert. Ils décidèrent de se venger d'avoir été volé devant eux. Ils suivirent donc Remilia jusqu'à son petit campement et l'encerclèrent. Ils étaient cinq et avaient la ferme intention de récupérer leurs dût.

Le chef le premier s'avançait devant la jeune fille et lui jetait un regard hautain.

T'as un sacré coup de lance, pour une petite fille. Maintenant, va falloir que tu payes ta part.

Il avait bien mis en évidence la lame de son épée pour montrer qu'il n'était pas là pour rire et n'hésiterait pas après cet unique avertissement de sa part.

J'analysais tranquillement mon butin et m'équipais déjà de mon armure et de la lance de meilleure facture que celle que je possédais. Malheureusement, ma pause était de courte durée. Voilà déjà que des opportuns venaient troubler ma tranquillité. Je ne les avais pas vus plus tôt, mais ils semblaient m'avoir suivis jusqu'ici. De toute évidence, ils n'étaient pas des chevaliers en armure. Non, ils ressemblaient plutôt à des bandits de grands chemins. J'étais déçue, ma route que je pensais pourtant bien fréquentée contenait finalement quelques rats. J'étais las de découvrir qu'il en revenait à moi de devoir me débarrasser de ses vermines.

Je me levais doucement en regardant celui qui devait être leur chef dans les yeux. Lui qui venait de m'appeler une "petite fille" ne savait définitivement pas à qui il avait à faire. Je décidais donc de le punir à ma façon. J'allais dans un premier temps faire exemple de son cas.

Remilia Scarlet a effectué 3 lancé(s) d'un D6 :: 6 , 5 , 2

Résultats prévisionnels : 1, 6 et 3
Bonus Maîtrise de la Lance
Résultats finaux : 2, 7 et 4
La cible perd 16 P.Vs

Sans même lui laisser le temps de dire quoi que ce soit de plus, je visais son cœur et mon arme transperçait son corps de part en part. Je voyais une fois de plus la vie partir de son regard avant de poser une main dédaigneuse sur son corps et de le pousser en arrière. Il tombait en arrière lourd comme une souche. Puis je fixais les autres de ma lance ensanglantée, le tout avec un sourire carnassier.

"Maintenant je vous laisse le choix : sois vous vous mettez à genoux devant moi et me prenez pour Reine. Sois je mêle votre sang à celui de votre chef. À vous de voir. Je compte jusqu'à cinq."

Et j'entamais lentement le décompte fatidique, faisant preuve ici d'une grande clémence à leurs égards. En d'autres temps, je les aurais tuer. Mais je dois bien trouver les fondations de mon armée, d'une manière ou d'une autre.

Maître du Jeu Messages : 468 X.P : 697

Le chef des bandits n'avaient rien vu venir. Et d'un seul coup d'un seul il passait de vie à trépas. Ses hommes regardaient surpris son corps retombait en arrière pendant que sa tueuse leur donnait des indications. La vie ou la mort en somme. Elle n'avait pas besoin d'entamer les comptes, deux d'entre eux se prosternant immédiatement en implorant la clémence et la pitié de leur Reine. Mais les deux autres, avides de vengeance et refusant d'obéir à une telle personne, ne lui laissait pas le temps de finir son décompte.

À deux elle ne pourra rien faire !
- On s'occupe de vous après les traîtres !

Maître du Jeu a effectué 2 lancé(s) d'un D6 :: 5 , 2

Résultats lors de la prévisualisation : 2 et 4
Malus Maîtrise de la Défense -1
Résultats finaux : 1 et 3

Mais les hommes sont peu adroits et se heurtent à votre lance. La peur envahit rapidement leurs regardes de voir que vous n'avez rien à faire de leurs attaques. Les deux autres, pris d'un courage exemplaire (ou peut-être est-ce la peur de la mort) se lance alors à l'attaque de ceux qui ont osé s'en prendre à leur Reine.

Maître du Jeu a effectué 2 lancé(s) d'un D6 :: 6 , 4

Résultats lors de la prévisualisation : 3 et 2

Bien qu'ils ne parviennent pas à blesser leurs anciens comparses, ils arrivent tout de même à les séparer de Remilia, s'imposant comme des protecteurs. Des protecteurs qui tremblent de tout leur corps mais des protecteurs en vie.

En un sens, j'étais satisfaite que ces hommes décident de mourir. Je pouvais lire facilement dans leurs jeux et n'avais aucun problème à me défendre de leurs attaques. Mais les deux autres, ceux qui avaient préférés la vie, faisaient obstacle de leurs corps et attaquaient leurs anciens camarades. Je ne pouvais cacher un sourire amusé tandis que je prenais part moi-même au combat.

''Laissez les moi cher soldats. J'ai d'autres projets pour vous. Quant à vous qui avez choisi la mort, j'espère que vous saurez au moins m'apporter un peu plus d'amusement que votre chef.''

J'armais ma lance et partais aussitôt à l'assaut, bien prête à leur faire regretter leur geste.

Remilia Scarlet a effectué 3 lancé(s) d'un D6 :: 3 , 5 , 2

Résultat prévisionnels 5, 4 et 5
Bonus Maîtrise de la Lance
Résultats finaux : 6, 5 et 6
Les cibles perdent 24 P.Vs

''Non, bien ennuyant.''

D'un simple coup de lance, je tranchais les gorges des bandits et répandait leurs sangs dans les environs. Une petite douche atteignait mon visage et mes vêtements tandis qu'ils tombaient à genoux avant de s’effondrer sans vie. Je portais mes doigts sur les tâches du précieux nectar pour le goûter, mais bien évidemment un sang de gueux n'avait aucune valeur. Je me retournais alors vers mes deux autres hommes qui observaient la scène bouche bée. Je m'avançais vers eux et je les voyais se précipiter à genoux.

''Pitié votre Altesse, épargnez nous !'' M'imploraient-ils.
- Vous deux. Quels sont vos noms ?
- Altor, dit le premier.
- Mar, répondit le second.
- Très bien. J'ai une mission pour vous. Remplissez la, et je saurais vous récompenser. Échouez, et vous apprendrez que je ne tolère pas l'échec.
- Tout ce que vous voudrez votre Altesse !
- Il y a une ferme, plus au nord. Vous allez vous y rendre et y voler bétails et vivres. Vous les rapporterez à ce même endroit lorsque la lune sera haute dans le ciel. Je vous attendrais ici. Vous graverez ceci sur les portes de la ferme.'' Je leur donnais un ancien étendard de ma famille que je gardais en mouchoir. ''Est-ce bien clair ?
- Oui votre Altesse !
- Alors allez-y !''

Ils s’exécutèrent comme si la mort était à leur trousse. C'était presque le cas cela dit. Je me retournais alors vers mon campement et observait les trois corps qui y gisaient. Je me débarrassais d'eux l'un après l'autre en les amassant dans un buisson, puis y mettait le feu une fois de plus. Le brasier s'élevait dans les airs et l'odeur de la chair brûlée ne tardait pas à emplir mes narines. C'était une belle nuit !

Maître du Jeu Messages : 468 X.P : 697

Les bandits (désormais soldats) étaient soulagés de voir que Remilia acceptait d'épargner leur vie en échange d'une tâche en somme toute assez banale. Ils hésitaient à profiter de cette occasion pour fuir quelque part dans le Royaume. Mais sans savoir pourquoi, ils se disaient que la colère de leur nouvelle Reine saurait la guider à eux peu importe où ils se cachaient. Alors ils allaient obéir aussi longtemps que cela les maintiendrais en vie. Ils savaient de quelle ferme parlait Remilia car ils avaient eu l'occasion de passer devant elle une fois ou deux. La questions la plus compliquée était de savoir comment, à deux, ils allaient pouvoir ramener vivres et bétails aussi rapidement. C'était une question qu'ils n'allaient devoir pas se poser trop longtemps cela dit, car le temps avançait et la patience de leur Reine devait avoir des limites très courtes.

Quand la nuit retombait et que la lune était haute, les bandits arrivaient au même emplacement qu'avait ordonné Remilia, un grand sourire aux lèvres. Ils avaient réussis leur coup à la perfection ! Mieux même, ils avaient rassemblés d'autres bandits avec eux pour leur faciliter la tâche, et voilà qu'ils débarquaient maintenant avec dix têtes de bétails et tout autant de sacs de vivres. Les deux hommes trouvaient leur Reine et s'approchaient d'elle aussi ravis d'être en vie que d'avoir réussi un raid qu'ils pensaient impossible.

Victoire votre Altesse ! Nous avons ramené bétails et vivres comme vous l'avez demander !
- Nous avons même rassembler d'autres comparses à nous. Voici vos hommes votre Altesse !

Ce n'était que de la racaille de campagne, des hommes tout juste bon à trembler de peur face à une menace de mort imminente. Pas de quoi faire une armée, en somme. Mais c'étaient tout de même des bandits, qui avaient une certaine connaissance du métier et de la pratique. Ils pouvaient facilement réussir d'autres raids ou attaques de convois et en rapporter les frais. Avertis par Altor et Mar, ils s'étaient déjà mis à genoux. Le plus grand des deux (Mar) s'avançait vers Remilia en lui rendant son étendard.

De plus, votre symbole est gravé sur toutes les portes et tous les murs. Votre message passera votre Altesse ! Nous avons également réussis à ouvrir leur coffre. Voici pour vous.

Il claquait des doigts et deux hommes se relevaient pour apporter un coffre dont la serrure avait été forcée.

Remilia +900 pièces d'or