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 La Bête de Lynar

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Freyla
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MessageSujet: La Bête de Lynar   La Bête de Lynar EmptyJeu 20 Aoû - 8:07

Le soleil commençait à se lever à l'horizon, derrière la haute tour du petit château. La ville de Lynar se dessinait avec son clocher et ses toits en tuiles rouges, typiques d'Awarennor. Les ombres s'étalaient sur les champs de blés et d'avoines. On entendait le son de la cloche qui sommait aux paysans d'aller au travail. Sur une petite colline, plus à l'Ouest, le moulin s'activait sous l'effet d'une douce brise. On voyait déjà la fumée s'élevait de la forge. La palissade qui protégeait la ville des attaques d'Hommes-Lézards laissait ses portes s'ouvrir. La Dame de Pandore s'arrêtait pour contempler ce spectacle qui lui faisait aimer ce pays. Ce Royaume était toute sa vie, et elle s'en faisait la remarque à chaque fois qu'elle y voyait un lever de soleil.

Quand elle avait reçu la missive du Roy, deux jours plus tôt, elle avait cru à une nouvelle bataille à livrer. Mais Sire Magnus l'avait convoqué pour lui demander d'enquêter dans cette ville. En effet, on faisait savoir au Roy que depuis peu, d'étranges attaques frappées la ville et ses habitants. Ils entendaient des cris dans la nuit et même les gardes et les soldats de réserves n'osaient s'aventurer la nuit. Les patrouilles de Chevaliers s'étaient temporairement intensifiées dans le secteur, mais rien n'avait été trouvé. Même les équipes d'enquêteurs de Couronne étaient rentrées bredouilles. Alors elle était le dernier recours. Bien déterminée à aider son prochain et résoudre ce mystère, elle avait accepté sans hésitation. Mais si la créature était introuvable, peut-être n'était-elle pas animal. Peut-être était-elle de source magique. Alors, elle aussi, elle avait besoin d'aide. Et avait fait convoqué par voie postale le seul homme en la matière dont elle savait les connaissances et la curiosité sans fin. Ainsi Zärfell Eriawyn avait reçut un cachet de la part de Freyla Pastalia. Et ainsi avaient-ils marchés ensemble depuis la capitale jusqu'ici.


''Nous y voilà. La ville de Lynar. Sous la direction du châtelain Geoffroy de Lynar. Je suis ravie que vous ayez accepter de me prêter main forte dans cette histoire Zärfell. Difficile de croire qu'un endroit à l'air aussi calme, et relativement éloignés des routes principales, ne soit le théâtre de tels troubles.'' Elle se concentra un instant pour s'imprégner des lieux. ''Je ne ressens aucun mal en ces murs... Mais sûrement suis-je dans l'erreur.

Sa bannière dansait sous l'effet du vent et Freyla voyait, dans les groupes de paysan, un armement qui n'était pas adéquat pour les récoltes. Elle remarquait que la peur était définitivement dans l'air. Si les habitants de la ville s'armaient ainsi même pour les champs, il était évident qu'ils craignaient pour leurs vies à toute occasion. Cela ne faisait que déterminer la Dame dans sa quête pour aider ces malheureux et rétablir la paix et le calme en ces murs. Elle avait sur elle un décret du Roy qui l'autorisait à rendre justice elle-même si nécessaire. Elle espérait bien ne pas s'en servir, mais ne se faisait pas d'illusions. Si sa présence même était requise, la situation était grave. Elle commença à descendre la colline en suivant le chemin de terre qui serpentait entre ses flancs, suivis par l'Alchimiste et sa rinoral. Les apprenties de Freyla, Alice et Minerve, devraient les rejoindre au plus tard le lendemain pour les aider. Après tout, la Dame de Pandore leur avait promis d'assurer leurs formations et de les emmener dans la plupart de ses quêtes. Tout en descendant le chemin, la Paladine débattait de la marche à suivre avec son ami.
Le châtelain doit sûrement être au château, peut-être devrions nous lui poser nos questions en premier. Je ne sais que peu de détails dont je vous ai déjà fait part : les attaques ont commencées il y a deux semaines et ont surtout lieu la nuit ou au coucher du soleil. Certaines portes semblent avoir été marquées et l'ont parle d'une bête qui rôde dans les rues la nuit. Sans en savoir plus, il nous sera difficile de continuer.
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MessageSujet: Re: La Bête de Lynar   La Bête de Lynar EmptyJeu 20 Aoû - 10:56

~ Quand il avait reçu la lettre cachetée de Freyla, Zärfell était affairé à ses occupations habituelles lorsque'il se trouvait à Shoan : étudier la magie et l'alchimie, répondre à des commandes, soigner quelques malades et s'occuper de ses deux enfants bondissant d'énergie. Néanmoins, il avait aussitôt ouvert le courrier et s'était inquiété de la situation décrite par Freyla. Qui savait ce que cela pouvait signifier ? Alors, dès le lendemain, il avait prévenu Akane et fermé temporairement son atelier en centre-ville de Shoan. Il avait voyagé jusqu'à Awarennor en partie grâce à sa magie, rien de mieux qu'une monture d'eau et d'air filant dans le ciel pour atteindre Couronne au plus vite. Il avait déjà commençait à réfléchir au problème exposé par Dame Freyla. Ce pouvait soit être une création purement magique, soit aussi une bête tout ce qu'il y avait de plus naturel, mais ensorcelé ou bien "modifié" par la magie... Le Mage pensa à des sorts puissants de camouflage, de dissimulation, voire peut-être de création d'illusions au passage de cette créature : ainsi, elle pouvait commettre toutes sortes de méfaits sans être véritablement identifiable. Ainsi, son identifié était toujours parfaitement cachée. Toutefois, il était évident pour le jeune homme que quelqu'un ou plusieurs personnes, voire peut-être quelque chose, tirait les ficelles dans l'ombre... La bête n'était peut-être qu'une diversion ou bien un moyen de mettre à exécution un plan ? Il avait marché auprès de son amie aux cheveux blonds avec tout plein d'hypothèses à l'esprit. La rinoral espérait pouvoir se rendre utile avec son flair et son ouïe imparables.

Habillé avec sa solide cape de cuir et de lin, avec son hakama de couleur claire, il vit cette fameuse ville, Lynar, apparaître dans l'horizon. Il observa la commune prendre vie, avec ses habitants et ses champs à récolter. Le jeune homme aimait bien ces ambiances de campagne du Royaume. Quand tout allait bien, bien entendu, cela avait un doux parfum de vie paisible, au rythme des saisons, des marchés et des récoltes. L'Alchimiste détailla les toitures rouges tout en écoutant la Paladine. Il acquiesça à ses propos, son visage affichant un air d'un coup plus préoccupé :


- Oui, vous avez raison, difficile de croire que tout ça se passe dans une ville qui semble si tranquille...

Il se concentra alors pour chercher une quelconque trace de magie. Mais, excepté s'il y avait quelques Mages dans ce lieu, dans un premier temps, son sondage ne donna rien. Cette terre semblait aussi ordinaire sur le plan magique que la plupart des territoires du Royaume... Hum... Néanmoins, peut-être y verra-t-il plus clair sur ce point plus tard.


- Pour l'instant, de mon côté non plus, je ne ressens rien d'anormal. Mais j'en découvrirai peut-être plus tard. S'il y a un moment une manifestation magique quelconque inhabituelle, à moins que son créateur ou sa créatrice soit aussi puissant que moi ou assez habile pour dissimuler son empreinte magique, je le ressentirai forcément.

Tandis qu'ils se remettaient en route, le jeune homme comprit qu'ils devaient d'abord aller consulter Geoffroy de Lynar. Ainsi, ils passèrent les portes de Lynar. Zärfell vit les gardes qui furent étonnés de voir la Chevalière de Pandore, ici même. Le jeune homme lui était plutôt occupé à regarder "l'armement" des paysans et leurs airs très préoccupés. Il y avait de la tension dans l'air, pas besoin d'avoir un Sixième Sens pour le ressentir... Ils s'avancèrent jusqu'aux gardes, leur disant qu'ils souhaitaient rencontrer le châtelain. Ce fut une grande femme dans une armure bien entretenue, aux cheveux en chignon, qui se chargea de les escorter jusqu'au château où se trouvait  le chef. Elle demanda alors, tandis qu'ils traversaient les rues typiquement awarennoréennes :

- Vous venez pour ce qui se passe la nuit ?
- Euh oui, le Roy a missionné Dame Freyla de cette affaire.

La grande femme sourit. Elle avait l'air rassurée.

- C'est très bien, merci infiniment pour votre aide ! Nous ne savons plus trop quoi faire, pour tout vous dire... Nous n'avons même pas réussi à vraiment bien apercevoir ladite bête...

Zärfell échangea un regard avec Freyla. Puis, il s'imprégna de l'ambiance des rues et essaya déjà de sonder l'atmosphère générale. Pas très gai, comme il l'avait pensé. Il remarqua quelques dégradations que certains habitants essayaient de rafistoler, sûrement des dégâts causés par la bête. Le Vétéran de guerre vit une porte fortement abîmée, certainement l'oeuvre de la bête...

Enfin, ils parvinrent jusqu'à la bâtisse. Le Voyageur l'observa : c'était comme à chaque fois imposant, d'une architecture qui ne pouvait rappeler que le Royaume des chevaliers. Ils gravirent les marches et pénétrèrent dans le noble lieu, les soldats saluant la Paladine avec sa bannière. Certains semblaient la voir en vrai pour la première fois. L'intérieur du château évoquait à Zärfell celui de beaucoup d'autres, même si celui qu'il avait le plus vu était la bâtisse de la capitale. La garde les fit attendre quelques instants, le temps de chercher le châtelain. Ils furent accueilli dans la salle où siégeaient Geoffroy de Lynar et sûrement ses conseillers, car il y avait une grande table ronde en bois massif au centre de la pièce. Probablement qu'il ne s'agissait pas de l'espace où il recevait ses sujets. Geoffroy était un homme assez grand, aux épaules larges, habillé d'une grande cape surmontée d'une fourrure sombre et marron, sûrement celle d'un ours. Il avait des cheveux épais et bruns ainsi qu'une belle barbe entretenue, bien qu'en ce moment, celle-ci semblait un peu négligée. Zärfell eut la sensation de faire face à un esprit qui, bien qu'il se sentait un peu dépassé, tentait de garder la situation sous contrôle. L'expression faciale avec laquelle il reçut les deux combattants lui confirma sa première impression : le chef avait des traits tirés, mais un certain calme s'échappait de son regard. Cela rassura le magicien.


- Dame Freyla et vous devez être le Mage Zärfell. Merci, merci d'être venu ! Que le Roy Magnus soit loué d'avoir bien voulu vous missionner pour venir enquêter chez nous. Ah, mais j'oublie mes bonnes manières, veuillez m'excuser. Je suis Geoffroy de Lynar, châtelain de cette modeste mais non pas moins noble ville... Asseyez-vous, je vous en prie.

Il installa Zärfell et Freyla à sa table de réunion. Le chef d'une quarantaine d'années croisa ses doigts, certains portant des bagues en argent.

- Je suppose que vous souhaitez en savoir davantage sur la situation. Eh bien, voilà. Il y a de cela deux semaines, une fois, des habitants disent avoir entendu un horrible cri. Il y a eut des bruits sourds de pas dans les rues et certaines habitations ont été la cible d'une chose monstrueuse. Des portes ont été marquées, voire quasiment détruites pour certaines, à l'aide de ce qui semble être des grandes griffes.
- Est-ce que ces attaques se regroupent dans une zone précise, monsieur ?
- Eh bien, un peu, oui, c'est principalement dans les rues commerçantes, mais aussi dans les zones d'habitations, surtout les plus hautes, celles qui se trouvent les plus près du château où nous nous trouvons.
- Les habitations de paysans n'ont pas été prises pour cible ?
- Hum, non, pas tellement... Mes paysans ne m'ont pas fait part de dégâts matériels, néanmoins, eux aussi entendent des cris terribles et sentent quelque chose de lourd rôder autour de leurs maisons, voire marcher sur leurs toits parfois. Certains ont quand même eu quelques bêtes qui ont disparu. En recoupant la disparition de ces animaux aux griffures laissées sur les portes, c'est ainsi que nous avons pensé à un animal, un prédateur certainement, comme un ours, qui doit être carnivore. Néanmoins, ces incidents de bestiaux disparus restent minoritaires comparés aux dégradations dans les zones de commerce.

L'homme sembla quelques instants rattrapés par son incapacité à résoudre le problème, puis, après une inspiration, il poursuivit.

- Cela dure depuis deux semaines maintenant. Même en intensifiant les patrouilles, nous n'avons pas réussi une seule fois à obtenir une quelconque information sur cette créature, ni même à apercevoir distinctement ne serait-ce qu'une partie de son corps qui pourrait nous aider à identifier quel type d'animal ce pourrait être... Mes soldats me rapportent la même chose que mes habitants : des cris terrifiants, des bruits de pas lourds et, quelquefois, une ombre furtive passant dans l'obscurité. Au début, les attaques étaient très ponctuelles, en plein cœur de la nuit, mais maintenant, ce peut-être n'importe quand durant la nuit ou à la tombée du jour. De plus, l'animal semble avoir élargi son terrain d'action, car moi-même, en-dehors des patrouilles extérieures que j'ai pu effectuer avec mes soldats, j'ai entendu les cris se rapprocher du château... Mes soldats sont terrifiés et, comme mes habitants, ils n'osent plus patrouiller le soir ou alors seulement en grand groupe, ce qui limite le nombre de soldats en patrouille sur différentes zones de la ville. Ils disent que quand la bête s'approche trop, un effroi qu'ils n'arrivent pas à définir les saisisse, comme s'ils étaient transit et incapables d'agir.
- Je vois. Vous êtes certain qu'il n'y a qu'un seul animal ?
- Certain, Mage Zärfell. On ne m'a jamais rapporté plusieurs attaques ou bruits au même endroit simultanément.
- Hum... Avez-vous des Mages ici, à Lynar ?
- Euh non. Nous en avions un, un vieil homme, mais il est décédé il y a plusieurs années maintenant.

Zärfell regarda son amie, sûrement avait-elle elle aussi des questions à poser. Lui parvenait déjà à se faire une  idée plus claire de la situation. Ce qu'il voulait ensuite, c'était interroger les habitants, les soldats, ou toute autre personne ayant pu entendre ou entrevoir quelque chose. La rinoral écoutait tout cela d'une oreille attentive. Elle se demanda si cette créature pouvait avoir une odeur particulière...


Dernière édition par Zärfell Eriawyn le Ven 21 Aoû - 19:22, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La Bête de Lynar   La Bête de Lynar EmptyJeu 20 Aoû - 11:54

Tandis qu'ils progressaient dans les rues, à l'ambiance tranquille, mais terriblement anxieuse, Freyla observait partout autour d'elle à la recherche du moindre indice. Les gens s'arrêtaient dans la rue pour l'observer, elle et sa bannière. Ils en oubliaient presque leurs tâches quotidiennes. Certains murmuraient des choses, et elle craignait savoir quoi. Mais là n'était pas son soucis. Elle avait gagné une réputation, l'avait accepté, et ne la contredisait pas. Elle écoutait silencieusement Zärfell questionnait la garde qui les escortait jusqu'au châtelain. Au passage, elle voyait des portes griffés, des murs enfoncés, et des fenêtres brisées. Certains toits manquaient de tuiles, d'autres avaient perdus leurs cheminées. Des habitants avaient sortis de grand seaux de bois et des tissus pour essayer d'effacer comme des marquages sur certaines portes. Quelqu'un marquait-t-il les cibles pour la bête ? Ou était-ce simplement autre chose ? Dans tous les cas, cette terrible ambiance lui rappelait une ville le lendemain d'une bataille.

L'ambiance dans le petit château n'était pas non plus celle qu'elle avait l'habitude de connaître. Il faisait frais entre les immenses pierres, mais le ton était lourd. Les pas résonnaient de manière religieuse dans les couloirs et l'absence de vent avait rabattu sa bannière contre sa hampe. Ils franchirent une porte en chêne, gravirent quelques marches, puis arrivèrent à la salle des nobles. Là, Freyla s'installait sur un des fauteuils aux côtés de Zärfell puis posait sa bannière contre la table avant de joindre ses mains et d'y poser son menton, prête à écouter tout ce qu'il y avait à entendre. Elle laissait le mage et le châtelain échangés les informations et les retenait une à une. Elle rayait de sa liste de questions celles posées par l'Alchimiste. Et, quand elle sentit que ce fut son tour, elle retira ses mains de son menton et se mit à parler.
''Y'a-t-il eu des victimes ?
- Non, la Divinité soit louée, à part les têtes de bétails que j'ai cité, aucune disparition ni mort causée par cette bête n'a été recensé.
- Une bonne chose, en effet.
- Avez-vous trouver des empreintes ? Des poils ? N'importe quelle trace laisser par cet animal qui pourrait nous donner une réponse sur ce qu'il est ?
- Rien du tout qui ne sorte de la normal, Dame Pastalia. Les traqueurs et les enquêteurs de Couronne ont trouvés des empreintes, mais elles appartiennent toute à la faune local.
- Elle ne laisse pas d'empreinte... Si cette créature est volante, cela pourrait nous compliquer la tâche... Et en l'absence d'un Mage, une créature magique semble peu probable... Ou bien son créateur ne serait pas dans les environs. Cela dit Zärfell, vous n'avez ressentis aucune présence magique en arrivant... J'ai l'impression que nous tournons en rond. Mais notre enquête ne fait que commencer. Avec votre permission, Sire Geoffroy, je souhaiterais que certains moyens soit mis à notre disposition pour avancer dans nos recherches. Nous aurons besoin d'un lieu pour réunir nos informations et nous reposer. Quelques uns de vos gardes pourraient également nous aider à réunir d'autres indices ou à tendre un piège à la bête si besoin est.
- Tendre un piège ? Vous ne souhaitez pas l'éliminer ?
- Je ne saurais prendre cette décision Sire. Aucune victime n'étant à déplorer, la piste d'un animal égaré et perdu n'est pas à éloigner. Bien sûr, si l'occasion se prêtait et que la vie d'êtres humains était mise en danger, je n'hésiterais pas un instant. Mais pour l'heure, ce n'est pas une solution que j'envisage. Nous prêterez-vous main forte sachant cela ?
- Bi.... Bien sûr Dame Pastalia.
- Il nous faudrait également, si cela est possible, une carte de votre domaine. Nous en ferons usage, confiez-nous donc une copie. Zärfell et moi avons assez de vivres pour tenir une semaine. Nous resterons plus longtemps si cela est nécessaire, bien évidemment. Je souhaiterais aussi, pour la sécurité de vos gens, que vous imposiez désormais un couvre-feu. Ne seront tolérés dans la nuit que ma personne, celle de Zärfell et les personnes nous accompagnant, et les gardes. Ainsi, nous limiterons les victimes collatérales et augmenterons nos chances de trouver le coupable.

Elle regardait le châtelain droit dans les yeux pour lui faire comprendre qu'elle souhaitait le plus possible que ses demandes soit satisfaites. Même dans sa voix douces et calme, il était facile d'entendre de l'autorité. Sire Geoffroy acquiesçait en silence. Il voulait garder le contrôle sur la situation, mais savait pertinemment qu'il ne l'avait pas. Il devrait donc faire confiance à Freyla et son comparse pour la suite de l'histoire. Freyla revenait sur Zärfell pendant ce petit laps de temps et mis au point la situation avec lui.


"Sitôt que nous disposerons des moyens nécessaires, nous pourrons commencer à réfléchir à une marche à suivre. La bête semble vouloir faire savoir sa présence tout en restant discrète. Ce n'est pas à mes yeux le comportement d'un prédateur en chasse, mais plus d'un animal voulant marquer son territoire."
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MessageSujet: Re: La Bête de Lynar   La Bête de Lynar EmptyVen 21 Aoû - 20:32

~ Zärfell observa Freyla échanger avec le châtelain. Il notait ce qui se disait, notamment l'absence de victimes. Cela lui parut suspect... Cette créature semblait plutôt agressive et pourtant, elle ne chassait que du bétail et se contentait de marquer les habitations des humains et de casser des maisons... Il avait du mal à cerner les agissements de cet animal, ou bien, les agissements de celui ou celle qui manipulait cette créature. Il se gratta la tête... Cette affaire semblait plus complexe qu'il ne l'avait pensé. La proposition de Freyla de capturer l'animal lui plut. Autant ne pas tuer cette bête puisqu'elle ne paraissait pas en vouloir aux humains. Les décisions de Freyla lui paraissaient sages, surtout si les habitants pouvaient être tous et toutes rentrés chez eux avant l'arrivée de cette bête. La « traque » n'en serait alors que plus facile. L'Alchimiste essaya de rassurer du regard le châtelain, même si lui aussi était tracassé par le fait de ne pas pouvoir encore bien imaginer les raisons de ces attaques. Puis, il se tourna vers Freyla qui lui faisait par de son plan. Il acquiesça, ne pouvant qu'approuver ses observations :

- Je suis d'accord avec vous, Dame Freyla. D'ailleurs, le fait d'être à la fois invisible, et pourtant connu de tous, prouve bien que la chasse pure et dure n'est pas la raison de ses agissements... On dirait, comme vous dites, qu'elle marque son territoire. Et je dirai même qu'elle cible les lieux qu'elle attaque. Elle semble agir différemment en fonction des zones : pas de dégradations matérielles du côté des paysans, mais des habitations dans les hauteurs et la rue commerçante « assiégés » si je puis dire. On dirait presque qu'elle veut faire couler l'économie de la ville, car j'imagine que des rues marchandes malmenées effraient les clients ou quelque chose comme ça.

Il voulut confirmer son intuition :

- Sire Geoffroy, est-ce que le fait que les commerces soient particulièrement ciblés entraîne une chute de la fréquentation ou des achats ?
- Oh, eh bien... Oui et non. La bête n'attaquant que la nuit, les clients, les habitués surtout, continuent de venir normalement. Néanmoins, les étrangers sont plus méfiants à cause des bruits qui courent, c'est vrai qu'on en voit un peu moins ces derniers temps.
- Je vois.

La situation économique semblait donc encore sous contrôle. Sauf si Freyla avait encore des questions, le jeune homme proposa d'aller consulter les quelques soldats qui auraient senti ou vu très brièvement quelque chose. De son côté, le magicien avait surtout envie de savoir si, dans la description donnée, il pourrait repérer des éléments liés à la magie ou à d'autres « sciences occultes ». Néanmoins, sûrement auraient-ils d'autres questions à poser au châtelain, du moins, souvent Zärfell avait besoin de cogiter ses idées pour les aplanir et ensuite revenir demander des éclaircissements. Sire Geoffroy se chargea de faire venir les deux seuls soldats qui avaient « vu » quelque chose. Il s'agissait d'un homme plutôt gringalet, mais à l'oeil vif, et d'une femme plus forte, aux sourcils légèrement froncés. Leurs armures étaient bien nettoyées et ils avaient tous les deux leur épée à la ceinture. Le jeune homme les identifia plutôt comme des soldats « offensifs » que défensifs, même s'il n'était pas très documenté en la matière. Ils avaient tous les deux l'air préoccupé et fixaient notamment Freyla. Tous deux savaient pourquoi ils étaient là et attendirent les questions, tandis que Geoffroy de Lynar se tenait un peu en retrait, ne voulant certainement pas paraître envahissant. Il voulait laisser le duo mener son enquête. Zärfell fut le premier à engager la conversation :

- Bonjour, vous êtes Charles et Ino, les deux soldats qui avaient « entraperçu » l'animal ?
- Oui, répondirent-ils de concert.
- Est-ce que vous pourriez nous décrire ce qui s'est passé au moment de votre tour de garde dans les rues de la ville ?
- Bien sûr, commença Ino. Nous étions en train de patrouiller du côté des rues commerçantes quand on a entendu un bruit sourd et lointain d'abord, dit-elle en se tournant vers Charles qui approuva.
- Oui, c'est exactement ça. C'était comme si un tremblement de terre allait se produire, mais le sol ne tremblait pas.
C'était vraiment dans l'air. Alors, on s'est arrêté et c'est là qu'on a commencé à entendre des bruits de fenêtres brisées, du bois éclaté et surtout, les sons se rapprochaient... Cela faisait un vacarme assez important.
- On s'est tout de suite mis en position de défense, poursuivit sa collègue. Mais, malgré le brouhaha assez proche de nous, on ne voyait rien. Pas une figure identifiable. Mais, un moment, il y a eu... Cette sensation, comment dire...

Ils marquèrent une pause et se consultèrent du regard. Dans leur regard, il y avait à la fois de l'effroi à se souvenir de cela et de la détermination, car ils voulaient donner une description la plus juste possible.

- Disons qu'on a eu comme un grand frisson, comme si une bise glaciale soufflait d'un coup, mais..., laissa traîner Charles.
- Mais il n'y avait aucune brise, pas un brin de vent. C'était à n'y rien comprendre ! Mais, personnellement, j'ai aussi ressenti une grande peur. Comme si quelque chose ou des choses m'observaient de partout.
- Oui, appuya Charles d'une voix affirmative. J'ai ressenti exactement la même chose. Personnellement, j'ai eu l'impression aussi de ne plus pouvoir bouger.

Ino approuva d'un vif signe de tête. Zärfell avait froncé les sourcils. Cela ressemblait bien à de la magie, et pas forcément de la magie des ténèbres. N'importe quelle source de magie bien dosée pouvait faire cet effet. Il suffisait de savoir manipuler son élément à merveille. Néanmoins, ce pouvait aussi être d'autres formes de magie se basant sur les quatre éléments. Les deux soldats poursuivirent :

- On a continué, malgré ça, à chercher la source de ces bruits. Malgré ce qu'on ressentait, continua Ino, on a réussi à faire quelques pas en avant.
- La « chose » a peut-être remarqué que nous approchions, alors, c'est là qu'on a vu quelque chose passer au-dessus de nous.
- Mais, rétorqua la femme. C'était si rapide qu'on a vu aucune forme, juste un amoncellement noir. Une tâche sombre passant dans la nuit. Peut-être que cette créature n'était pas noire, mais, dans l'obscurité, c'est ce qu'on a vu...
- C'était assez gros je dirais, essaya de détailler Charles. Cela nous a recouvert entièrement, j'ai même cru au début qu'un objet, comme un rocher, nous tombait dessus, mais non.
- Ce qui était bizarre, poursuivit sa collègue. C'était qu'à son passage, l'air ne s'est pas agité. On a juste vu son passage et c'est tout.
- Ensuite, les bruits ce sont éloignés et dès qu'on ne les a plus entendu, personnellement, je n'ai plus ressenti de frisson ou de sensation d'être épié.
- Pareil pour moi.

Le Voyageur écouta très attentivement. Pour lui, il ne faisait pas de doute qu'il y avait forcément de la magie dans cette histoire, même un peu, mais d'une certaine puissance tout de même. Il remercia les deux soldats et laissa Freyla poser ses questions. Lui avait besoin de mûrir encore un peu ses premières impressions.

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MessageSujet: Re: La Bête de Lynar   La Bête de Lynar EmptyDim 23 Aoû - 21:42

Freyla se levait à l'arrivée des soldats et écoutait leur description de la créature. Et plus elle en entendait, plus elle comprenait que ce n'était pas une créature qu'elle avait affronté auparavant. La demoiselle avait occis nombres de monstres et de bêtes auparavant, et se souvenait de toutes. Et aucune n'agissait de la sorte. Elle attendait la fin de leurs discours et leur sourit de manière chaleureuse avant de poser une main sur chacune de leurs épaules.
''Vous avez été très braves, vous avez remplis votre devoir. Même si la peur vous a habité, vous n'avez pas fuis, et les quelques informations que vous nous avez donner nous seront très précieuses pour la suite de notre enquête. Soyez-en sûrs, je vous fais la promesse de trouver cet animal et de faire en sorte qu'il ne puisse plus nuire.''

Elle se dirigea de nouveau vers la table où un servant du châtelain avait posé la carte qu'elle avait demandé. Elle l'observa d'un œil vif et assuré, croisant les informations qu'ils avaient accumulés. Elle tendit la main pour demander poliment de quoi écrire. On lui donna un grand morceau de charbon solide dans un mouchoir. La personne ne voulait pas que les doigts fins et délicats de la Dame de Pandore ne soit salit. Bien qu'elle appréciait l'intention, Freyla ne pouvait s'empêcher de soupirer en son for intérieur. Elle commença donc à tracer plusieurs lignes, forma des cercles, et marqua des croix en divers endroits de la carte. Rapidement, et en pensant toujours à ce que lui avait dit Zärfell, elle distinguait plusieurs zones.

La ville de Lynar était une ville de campagne d'Awarennor typique. Des champs entourés la ville et son moulin se situé dans un courant d'air constant, en extérieur des murs. Freyla avait marqué ce secteur en n'y annotant une mention ''à surveiller''. À l'intérieur des murs en bois, une artère principale partait de chaque portes, une à l'est, une au sud et une au nord-ouest, pour atteindre l'emplacement du château, bâti au sommet d'une petite colline. Les quartiers des habitants se trouvaient au plus près des murailles, et les ressources importantes, comme le grenier, la caserne, le puits ou les écuries, étaient groupées autour du petit château. Freyla comprenait que la bête semblait pouvoir se mouvoir dans les airs, bloquer certaines rues était donc hors de question. Elle traçait des cercles autour des quartiers artisanaux et commerçant en indiquant ''lieu d'attaque'' et ''dangers''. Plusieurs coups de tracés plus tard, elle se relevait et laisser aux spectateurs le loisir de découvrir ses traits et ses explications.
''Nous savons donc que l'animal est invisible, peut vraisemblablement voler ou à défaut, franchir de longues distances dans les airs, et cible ses attaques : les commerces. Pour ces raisons, mes compagnons et moi établiront notre camp de base ici.'' Elle posa le doigt sur une demeure de la carte. ''J'ai cru comprendre que ce quartier a été délaissé par ses habitants en grimpant dans vos rues, Sieur Geoffroy. Nous y serons donc parfaitement tranquille et au cœur de l'action. Cette nuit, après le couvre-feu, Zärfell et moi patrouillerons dans les rues en suivant ce trajet précis.'' Elle indiquait un trait qui partait de leur lieu de repos, faisait le tour du château en évitant les quartiers commerçants, puis revenait à son point de départ. ''Ainsi, nous verrons comment la bête atteint ses cibles : par les airs, par la terre, par l'extérieur des quartiers ou l'intérieur. Les patrouilles feront leurs trajets habituels. Nous serons prêts à agir au moindre signe suspect ou au moindre cri.

Elle tendit sa main vers sa bannière qu'elle avait posé contre la table et la souleva du sol en prenant soin d'enrouler le fanion autour de la hampe. Elle avait assez d'informations et n'avait pas besoin d'en savoir plus pour l'instant. C'était désormais à elle d'agir, avec le soutien de Zärfell.
''Bien évidemment, le jour ne fais que commencer et nous allons pouvoir maintenant nous renseigner en prenant nos informations à la source : dans vos rues et auprès de vos gens. Nous emmenons cette carte avec nous. ''

Et elle fit demi-tour, se laissant raccompagner par Charles et Ino jusqu'à la porte du château. Dehors, elle laissa le vent faire danser sa longue tresse et ses mèches tout en posant sa main en visière au dessus des yeux pour se protéger de la lumière du soleil. Elle en profitait pour se repérer plus précisément dans la ville et pour voir le trajet qu'ils pourraient emprunter ce soir.
''Je m'excuse d'avoir choisi la forme de notre trajet sans vous avoir consulté Zärfell. En vérité, je souhaitais commencer par m'assurer d'une chose. De vous à moi, je voulais savoir si cette bête dont nous n'avons aucune connaissance est arrivée ici par hasard ou si nous l'avons amené. De plus, je me disais que s'il s'agissait d'une créature magique, le coupable pourrait être en ces murs. Je n'aurais pas souhaité qu'il vous aperçoive et prenne la fuite, voilà pourquoi nous évitons dans un premier temps ses quartiers cibles. Je vous prierais donc de pardonner mon impertinence.'' Elle se pencha aux oreilles de Zärfell et chuchota, cachant mot et lèvre avec sa main libre. ''En vérité, à part nous, tout le monde pour moi demeure suspect dans cette ville jusqu'à la preuve du contraire. Même le Sieur Geoffroy. J'ai vu trop de corruption que je pensais absente dans mon Royaume bien-aimé pour ne plus être naïve''.

Elle pensait bien évidemment à Morlo, il y a dix ans. Cet homme de confiance du Roy qui avait fait les pires infamies en une journée avait retourné son cœur, elle qui avait grandit avec cet homme à ses côtés et avait eut certaines de ses classes avec lui.
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MessageSujet: Re: La Bête de Lynar   La Bête de Lynar EmptyLun 24 Aoû - 20:44

~ Charles et Ino sourirent poliment quand Freyla les félicita pour leur action. A vrai dire, ils ne se sentaient pas très fiers de n'avoir pu rien faire, mais les mots de la Paladine les rassurèrent. Le jeune homme approuva d'un signe de tête les félicitations de son amie, bien qu'il était toujours plongé dans ses pensées. Il suivit la jeune femme quand celle-ci se rendit auprès de la carte pour l'étudier. Tout en réfléchissant, l'Alchimiste cartographia l'organisation de la ville. Elle était plutôt classique pour une ville de campagne du Royaume. Zärfell nota toutes les inscriptions qu'effectuait Freyla. Pour lui, il était évident qu'il faudrait aller voir du côté de ces zones artisanales et commerciales, néanmoins, il comprenait la stratégie de la combattante de les éviter cette nuit. En effet, pour repérer le point d'arriver de la bête, il valait mieux patrouiller autour, vers des zones plus extérieures.

Puis, après avoir salué le châtelain Geoffroy, qui ne sut pas trop où se mettre, ils se mirent en route pour la ville avec la carte en main et les directives laissées. Zärfell observa de nouveau cette ville et tenta une nouvelle fois de ressentir une trace de magie. Peut-être l'animal ne laissait-il que des traces plus réduites ? Le jeune homme fut tiré de ses pensées par les paroles de son amie. Le père de famille se tourna vers elle et la regarda pendant qu'elle parlait. Il écouta sa deuxième intervention avec tout autant de sérieux. Le magicien ne pouvait qu'approuver les observations de sa camarade. Il lui fit comprendre sa pensée par un regard perçant qui signifiait qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. Cependant, il reprit bien vite son habituelle expression sereine et joviale, mais sérieuse :


- Aucun problème, Dame Freyla. Vous avez toute ma confiance et vos décisions m'ont semblé très sages. Je propose que nous fassions un petit tour en ville pour prendre un peu la "température", si je puis dire.

Harmattan suivit les bipèdes avec attention. Ils commencèrent ainsi à déambuler dans les rues. L'Érudit observait les habitants et décida de discuter un peu avec eux. Certains reconnaissaient la Paladine, tandis que d'autres se contentaient de discuter informellement avec le jeune homme qui, discrètement, posait plus ou moins indirectement des questions concernant les "étrangers faits" de la nuit. La plupart ne firent que répéter ce qu'ils avaient ouï dire ou entendu : de grands bruits sourds, des cris bizarres et terrifiants, certains parlèrent de pas griffus sur leurs toits. Que ce soit les vendeurs en tout genre ou les paysans passant dans les ruelles, aucun ne sembla vouloir s'attarder sur les faits. La grande majorité semblait avoir peur d'en parler ou bien s'agacer, disant que s'il ou si elle trouvait la bête, il ou elle le planterait avec sa fourche :

- Cette chose me terrifie, on dit qu'elle a des griffes si grandes qu'elle pourrait égorger un grizzli d'un coup de patte, disait les uns.
- Moi, si je la trouve cette satanée créature, je la zigouille avec ma fourche ! On dit qu'elle a de grandes ailes, croyez-moi que j'y ferai tellement de trous qu'elle ne pourra plus voler !, disait les autres.

D'autres faisaient part de leur inquiétude... Mais, à vrai dire, Zärfell fut assez déçu. Ils n'obtenaient pas vraiment d'autres précisions. L'ensemble de ce qu'ils avaient récolté n'était que des rumeurs ou bien des informations parcellaires concernant les commerces attaquées. Soudain, au coin d'une rue, le jeune homme fut attiré par la voix d'un enfant :

- Si, moi je vous dit que la créature, je sais à quoi elle ressemble !
- Tu dis n'importe quoi, Ruben !

Zärfell s'arrêta et vit un groupe d'enfants en train de se chamailler. L'un d'eux, un petit garçon à tête blonde, avait les sourcils froncés et paraissaient se confronter aux autres enfants. Le jeune homme s'arrêta et les fixa un instant. Son intuition lui disait quelque chose... Après s'être fait un peu refouler, le dénommé Ruben s'assit tout seul sur une pierre et ne dit plus rien.

- Freyla, suivez-moi s'il vous plaît.

Ils marchèrent jusqu'au garçon qui releva aussitôt la tête quand les deux adultes et l'animal s'approchèrent. Zärfell sourit :

- Bonjour.
- Bonjour monsieur... Qu'est-ce que vous voulez ?

Le garçon n'avait pas l'air très content qu'on vienne le déranger, alors Zärfell s'accroupit pour se mettre à sa hauteur.

- Tu t'appelles Ruben, c'est ça ?
- Ouais.
- Enchanté, moi c'est Zärfell et voici mes amies Freyla et Harmattan.

Il observa les deux filles avant revenir sur l'homme qui lui parlait.

- Tu discutais avec les autres tout à l'heure, non ?
- Oui.
- Tu parlais d'une créature. Dis, moi ça m'intéresse ton histoire, tu voudrais bien me la raconter ?
- Hum... Y a une histoire à Lynar qui dit qu'y a longtemps, y avait une créature dans la forêt pas loin et qu'elle venait voler les animaux des paysans.
- Et pourquoi disais-tu que tu connaissais l'apparence de cette créature ?
- Parce que y a une illustration dans un livre, pardi !
- Hum, tu voudrais bien me la montrer ?
- Oui.

Et il bondit, tout content de partager son histoire.

- Je l'ai dans le magasin de mes parents, venez !

Zärfell décida de suivre cette intuition et suivit l'enfant qui, quelques minutes plus tard, pénétrait dans la boutique de son père, qui se trouvait tout au début de l'allée commerçante. Il s'agissait d'un magasin de bric à broc en tout genre. La boutique semblait en parfaite état, comparée à beaucoup d'autres. Aucune dégradation, rien. Le gamin revint à toute allure avec un gros livre de contes traditionnels.

- Regardez m'sieur Zärfell et m'dame Freyla, c'est là !

Et il montra l'illustration d'un animal bleu comme la nuit, tacheté de points aux couleurs de la Lune. Elle avait une immense visage flou, presque nuageux, et semblait immense au vue du rocher sur lequel elle était perchée. L'animal était représenté de dos, ainsi, sa face n'était qu'à moitié dévoilée et son corps entier semblait fait d'une matière impalpable malgré l'aspect foncé de ses couleurs.

- Je suis sûr que c'est elle, la bête !
- Hum, et pourquoi viendrait-elle de nouveau ici, d'après toi ?
- Bah, c'est évident : pour manger les animaux ! Y a bien des bestiaux qui ont disparu, c'est pas pour rien. Elle a de nouveau les crocs, la bête !

Zärfell esquissa un petit sourire. Un enfant restait un enfant, mais il était sûr que ce petit Ruben avait plus d'intuition que la plupart des adultes qu'ils rencontreraient.

- Ruben, allons ! Que fais-tu à importuner ces pauvres clients ?
- Mais, maman, c'est pas des clients, je leur montrai l'illustration de la bête !
- Ah, mais c'est pas bientôt fini ces histoires à dormir debout. Allez, Ruben, file plutôt ranger tout ton bazar dans l'arrière boutique.

La petite garçon bouda cinq minutes, mais partit ranger son livre. Zärfell lui fit un clin d'oeil quand il se retourna dans sa direction et le blond sourit, amusé. Cet adulte lui paraissait sympa. Brusquement, surgit de derrière un placard, avant même que la mère ne puisse les accueillir, certainement celui qui était le père de famille. Il avait son large sourire de commerçant au visage, celui qui était prêt à vous dégotter la perle rare juste pour que vous lui achetiez quelque chose :

- Oh, mais bien le bonjour, chers clients ! Oh, mais que voici, la Chevalière de Pandore en personne. Mon fils vous a embêté avec ses histoires de bête magique.
- Oh non, au contraire, répliqua Zärfell. Cela nous intéresse. D'ailleurs, votre boutique n'a pas souffert des méfaits de la créature ?
- Oh non, la Divinité nous garde !
- Je vois. Ça ne crée pas trop de tensions avec le voisinage attaquée ?
- Ah ça, déclara la mère cette fois-ci. Ils nous font un peu la tête et je suis sûre qu'ils disent des choses derrière notre dos.
- Oh, c'est vrai, monsieur ?

Le père rumina quelque chose.

- Il y a quelques petites mésententes en ce moment, c'est vrai, mais voyons, avec tout ce qui se passe, c'est bien normal. Oh, excusez-moi, des clients arrivent. Bonjour !

Zärfell regarda les deux parents partir en direction d'un trio. Le jeune homme remarqua que Ruben lisait son gros livre, au fond de la boutique, captivé. Il se tourna vers Freyla.

- Alors qu'en pensez-vous ? Vos intuitions doivent être vraies, il y a peut-être des gens à l'intérieur de cette ville qui sont mêlés à tout ça.
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MessageSujet: Re: La Bête de Lynar   La Bête de Lynar EmptyMer 30 Sep - 10:56

Freyla se rassurait de voir que son ami ne lui reprochait pas ses prises de décisions solitaires. Elle prenait sa suite quand il partait enquêter dans les rues. Chacun de leurs côtés, en restant dans la même rue, ils rassemblaient les informations qu'ils pouvaient. Beaucoup de gens tombaient encore des nus à sa vision salvatrice. D'autres continuaient à la voir comme une traîtresse et elle ne trouvait autre réponse que du silence et une porte fermée. Quand elle abordait un vieil homme assis sur un banc, le vieillard tendait ses mains ridées et tremblantes pour attraper les siennes lisses et soyeuses.

''Par la Divinité, ses mains sont donc celles de la Dame de Pandore.'' Elle remarquait qu'il était aveugle.
- Mon bon monsieur, je crains que votre cécité ne m'aide dans mon périple.
- Vous avez bien raison Dame de Pandore. J'ai perdu le vue et je ne peux vous aider sur ce que je vois. Mais ce que le destin m'a enlevé, je l'ai retrouvé ailleurs. Je ne vois plus, mais mes oreilles, elles, entendent des choses que les autres n'entendent pas.
- Qu'avez-vous entendu alors, mon bon monsieur ?
- J'entends des murmures la nuit quand la bête est là. Je peux vous le dire, Dame de Pandore. La bête n'émet que peu de bruit, mais elle n'est pas seule. Oh, ne vous inquiétez pas pour moi, Dame de Pandore. Oui, je peux aussi ressentir mieux les choses, et vos mains, aussi douces et assurées soient-elles, ont tremblées un court instant. Ne vous inquiétez pas vous dis-je donc. Cette bête n'a rien à faire d'un vieillard sénile comme moi qui attend sa mort. Je ne l'entend que dans les rues adjacentes à ce banc, les rues commerçantes.
- Merci, mon bon monsieur.
- Dame de Pandore, ce fut un plaisir de vous rencontrer. Puis-je vous demandez une ingrate faveur avant que vous ne partiez ?
- Bien sûr mon bon monsieur, qu'elle est-elle ?
- On dit que votre chevelure est aussi belle qu'un champ de blé sous le soleil et aussi douce qu'un tissus sur la peau d'un nouveau-né. Je ne peux la voir, mais puis-je avoir le plaisir de la sentir ?''

Freyla ne dit mot et passa sa main sur sa tresse pour la tendre vers le vieillard. L'homme chercha maladroitement les cheveux de la demoiselle, mais quand il les trouva, il les caressa comme l'on caresse une fidèle compagnon animal. Et même s'il ne voyait plus rien, Freyla pouvait témoigner devant la Divinité que l'homme avait un court instant comme retrouvé la vue ; car c'est dans ses yeux qu'elle avait aperçu un sourire et le reflet de son visage.

''Dame de Pandore, ce sont les plus belles choses que j'ai vu de ma longue et pauvre vie. Je n'ai jamais fais que gratter la terre et mes mains usées ne méritent pas une telle récompense. Merci à vous, vous êtes bonnes et je vous aime.'' Il lâchait ses cheveux pour venir baiser sa main. Freyla lui sourit et posa sa paume contre son front.
''Vous fûtes une agréable rencontre mon bon monsieur. Je peux vous promettre que la Divinité veillera sur vous jusqu'à votre inévitable fin.
- Vous donnez trop de bonheur à mon cœur meurtrit. Partez maintenant, je crois entendre qu'un ami à vous souhaite que vous le suiviez.''

Et il avait raison. Zärfell semblait avoir une piste et conviait Freyla à la suivre avec lui. Aussi, la Dame de Pandore quittait le vieil homme et prenait la suite de son ami. Ils rencontrèrent un petit garçon auquel Freyla sourit quand il la regarda. Puis Zärfell laissa son talent avec les enfants s'exprimaient, avant d'obtenir l'approbation du petit homme de le suivre jusqu'à la boutique de ses parents. En même temps que le chemin se faisait, Freyla observait les environs pour confirmer les dires du vieil homme. La rue se prolongeait un peu plus vers le haut de la ville et tournait abruptement à gauche. Elle était donc adjacente à leur point de départ. Cela restait dans l'esprit de la Dame de Pandore. Le bâtiment qu'ils rejoignaient était une bâtisse en colombage ouverte à l'avant. Des roues de toutes tailles étaient exposées devant la demeure, tandis qu'à l'intérieur, on trouvait clous et marteaux, mais aussi d'autres roues. Freyla repérait le magasin sur la carte au moment où le garçon présentait la bête. Elle connaissait ce livre, c'était un livre du folklore rédigé par des moines qui vivaient en ermite à environs deux jours de marches de Couronne. Elle l'avait aussi lu étant petite. Aussi, la bête ne lui était pas inconnue. Désormais certaines choses étaient plus claires.

L'échange avec Zärfell avait mis la puce à l'oreille de la demoiselle. Ce couple semblait sûr de lui, mais passait à ses yeux pour des amateurs. De plus, l'homme avait esquivé bien trop vite le sujet pour elle : l'arrivée de nouveau client ne lui empêchait pas de conclure une vente hâtive avec eux ou de proposer à sa femme de les servir. Freyla avait fréquenté les experts en la matière, les quartiers-commerçants de Mandrosa, et connaissait les différentes techniques de ventes. Quand Zärfell finit par lui demander son avis, elle l'invita à quitter le bâtiment pour le lui donner en un endroit où les murs auront moins d'oreilles. C'est donc une fois dehors, devant la bâtisse, qu'elle lui murmure ses mots.


''Mon intuition semble juste et vos remarques sont correctes, Zärfell. J'ai reconnus ce livre, il n'est disponible que dans le Royaume et rarement à l'extérieur. De toute évidence, la bête et son propriétaire, peu importe leur lien, ne peut venir que d'Awarennor. Le nœud se resserre lentement autour du collet de notre lapin, si j'ose dire. Pardonnez cette métaphore chasseresse. Mais nous ne pouvons cacher que nous sommes en chasse. En priant la Divinité que nous saurons rester les chasseurs jusqu'à la fin de cette traque. Et vous, que pensez-vous de cet enfant et ses parents ?''
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MessageSujet: Re: La Bête de Lynar   La Bête de Lynar EmptyMar 3 Nov - 17:53

~ Zärfell suivit Freyla dehors et, une certain qu'ils ne pouvaient pas être entendus par des oreilles indiscrètes, il l'écouta. Il fut un peu étonné de savoir que son amie connaissait ce livre. Après tout, Zärfell n'était pas d'Awarennor et ne pouvait non plus tout connaître de ce pays. Les remarques de sa camarade, le jeune homme ne pouvait que les approuver. Il était certain que la "créature" venait du Royaume, lui aussi n'en doutait pas. En tout cas, cela faisait beaucoup trop d'éléments convergents pour n'être qu'une simple coïncidence. Zärfell se plongea alors dans ses réflexions quelques secondes, le temps de réfléchir aux paroles de Freyla et à sa question. Harmattan, elle, humait l'air, sûrement à l'affût d'une bonne odeur. L'Alchimiste finit par répondre à sa meilleure amie :

- Vos observations sont très justes ! Je pense comme vous que la "chose" ne peut être origine que d'Awarennor. Il s'agit bien d'une partie de chasse, vous avez raison, espérons que notre adversaire ne soit pas plus malin que nous, après tout, nous ne savons encore rien de bien précis sur lui. Quant à Ruben, l'enfant, je pense que lui n'a rien à voir avec tout ça. C'est un gamin qui entend et lit des histoires et imagine des choses, comme tous les enfants de son page. En tout cas, je le vois mal impliqué dans cette histoire de manière volontaire. Pour les parents, par contre, il y a quelque chose de suspect, du moins... La manière dont ils nous parlent et dont ils ont plus ou moins évité la question, ils sont restés bien vagues je trouve, ça cache quelque chose. Si vous voulez que je vous donne mon intuition, je pense que certains commerçants doivent savoir des choses et peut-être les cacher. Du moins, c'est mon sentiment. Il y a toujours des gens qui savent plus ou moins des choses et les dissimulent. Dans quel but ? Ça, ça reste encore un mystère à éclaircir.

Le jeune homme allait interroger Freyla quant aux lieux qu'ils pouvaient explorer maintenant quand des éclats de voix attirèrent son attention. Les oreilles d'Harmattan se dressèrent comme des radars.

- Vous mentez !
- Qu'en savez-vous, hein ?
- Alors pour notre commerce est-il détruit et pas le vôtre. Avouez que ça vous arrange bien, hein ?

La dispute semblait venir de quelques mètres plus loin. Un homme et une femme paraissaient violemment parler des dernières destructions. Ils n'en étaient pas encore venus aux mains, mais cela semblait pouvoir dégénérer à tout instant.

- Allons voir Dame Freyla !, insista aussitôt le jeune homme.

- Vous mentez, répété la femme. Nos boutiques sont côte à côte et la vôtre est intacte, alors moi, je comprends pas ! Vous dites que vous êtes solidaire, mais pendant que ma boutique est détruite, vous, vous baissez vos prix pour attirer plus de clients, comme pour profiter de notre vulnérabilité !
- Balivernes ! Vous dites des infamies et ce genre d'accusations pourraient vous causer des gros soucis, croyez-moi !, hurla l'homme en réponse.
- Qu'importe, maintenant, ma famille et moi n'avons quasiment plus rien !

Zärfell arriva au pas de course et interrogea un vieil homme un peu inquiet.

- Que se passe-t-il ?
- Ah, ces gens se disputent car la propriétaire d'une boutique est mécontente que son voisin est baissé les prix de ses produits en sachant pertinemment que beaucoup de commerces aux alentours du sien ont été détruits, dont celui de cette dame... Ça a commencé très vite et je sais pas vraiment qui a lancé les hostilités en premier...

Zärfell le remercia quand les deux personnes, qui devaient avoir à peu près tous les deux la quarantaine, en vinrent aux mains après que l'homme eût demandé à la femme de foutre le camp de devant sa boutique.

- Allons-y Freyla !

Le jeune homme bondit pour séparer les deux partis. Il attrapa l'homme et tenta de lui faire lâcher prise, tandis que la femme répliquait par des coups de poings.

- Vous ne valez rien ! Aucune solidarité envers vos voisins qui n'ont plus le sou à cause de cette maudite créature ! Vous êtes de mèche, je suis sûre !, continua de proférer la femme.
- Vous êtes foll... Ah, lâchez-moi, vous !, hurla-t-il ensuite au magicien qui l'attrapa d'une poigne assez ferme.
- Calmez-vous !, rétorqua assez calmement le trentenaire.

Il réussit à dégager l'homme et à l'éloigner un peu de la femme qui, elle s'énerva sur Freyla.

- Lâchez-moi, lâchez-moi ! Laissez moi régler son compte à ce salaud qui veut nous enfoncer plus que ça ! Ma famille n'a presque plus d'argent à cause de tout ça et eux nous coulent encore plus ! Lâchez-moi !

La femme à la courte chevelure brune et au visage rougit par la colère jetait un regard plutôt noir à la guerrière. Si elle n'avait pas vu l'attirail de la belle blonde, elle aurait probablement chercher à se battre avec elle. Autour, les gens semblaient inquiets... Cette histoire de commerces ravagés semblait commencer à gangréner les liens entre les différents commerçants.
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MessageSujet: Re: La Bête de Lynar   La Bête de Lynar EmptySam 4 Sep - 12:35

Les disputes sont monnaies courantes ces temps-ci. Après avoir réussi à calmer les deux personnes en conflit, vous comprenez très vite que si la situation n'est pas réglée rapidement, peut-être les habitants finiront-ils par faire justice eux-mêmes...

Vous explorez encore un peu la ville. Vous ne trouvez rien de trop suspect, sinon des traces de ce qu'on vous a rapporté : des griffures sur les habitations les plus hautes de la ville, d'autres encore sur des boutiques. Un paysan vous rapporte qu'une de ses vache a été dévoré. Le plus choquant reste les boutiques dévastées et des familles qui vous parlent, désemparées par leur situation...

Enfin, le jour commence à décliner. Bientôt, on allume les lumières au château et les villageois s'enferment chez eux. A l'horizon, le soleil affiche ses traînées pastelles. Plus un bruit dans les rues, jusqu'à un rugissement étrange ! Un bruit sourd qui court dans les rues, sur les toits. On ne vous a pas menti, quelque chose rôde encore une fois, ce soir, dans toutes les rues de la ville. La nuit s'annonce plutôt couverte. De nombreux nuages viennent assombrirent bien vite les différentes zones piétonnes de la ville de campagne, pour le plus grand bonheur de la chose qui court dans les rues...

Quelques soldats ont décidé d'aller patrouiller, très peu rassurés par ce qui s'annonce ce soir...
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