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 A l'assaut du Nouveau Monde !

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Zärfell Eriawyn
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Zärfell Eriawyn


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MessageSujet: A l'assaut du Nouveau Monde !   A l'assaut du Nouveau Monde ! EmptyVen 25 Oct - 17:59

[Entrée de Zärfell]

~ - Le bateau est bientôt prêt, Haut Général Akane !
- Très bien.

Zärfell se trouvait aux côtés de sa femme, tenant la main à Raikudô, son fils de tout juste deux ans, qui regardait avec intérêt tout le remue-ménage autour de lui. Le garçon était calé entre son père et sa mère et ouvrait de grands yeux bruns curieux. Il détaillait surtout les sabres des samouraï qu'il avait envie d'attraper. Quant à Yàssadja, elle était intenable ! Elle courait partout et Zärfell ou Akane avaient beau la rappeler et essayer de la tenir, la petite fille voulait juste grimper sur le navire et saisir à pleine main tout ce qui bougeait. Quatre ans, mais déjà l'esprit sagace et l'âme d'une infatigable globe-trotteuse. Rien qu'en l'observant, Akane pouvait comprendre de qui elle tenait tant d'énergie. Enfin, Harmattan, elle, était paisiblement allongée aux pieds de Zärfell et attendait le départ. Akane vit soudain sa fille grimper sur des caisses pour attraper un ensemble de cordes.

- Yàssadja, viens là s'il te plaît, et arrête de courir partout !
- Mais, je veux aider à mettre les cordes sur le bateau !
- Laisse faire les marins, d'accord ? Viens me donner la main.

Malgré son agitation et son immarcescible sourire, la jeune fille finit par obéir et marcher jusqu'à sa mère pour se calmer un peu. Raikudô était, à l'inverse, un exemple de tranquille curiosité. Il observait sa sœur aînée s'ébaudir sans saisir pourquoi elle faisait un tel heureux tapage. Le navire, un magnifique vaisseau de l'Empire, fier, robuste, prêt à fendre les eaux les plus tumultueuses, était en train d'être préparé pour une expédition vers undit continent découvert quelques temps auparavant par un autre navire. Akane s'était tout de suite penchée sur la question et, bien entendu, Zärfell en avait aussitôt été informé. Il n'avait pas attendu une seconde de plus pour aller se renseigner, questionner les officiels et les soldats qui avaient vu cet endroit pour la première fois. Un nouveau continent ? Rien que ça ! C'était évident que l'Érudit ne pouvait pas manquer cela ! Il devait y aller ! C'était donc sans trop de problème qu'il avait obtenu le droit de se rendre là-bas en tant que navigant sur un des bateaux officiels de l'Armée Impériale. Après tout, il était Mage et on trouvait toujours une utilité à avoir avec soi un magicien. De plus, cela faisait maintenant plusieurs années qu'il était marié avec Akane. Peut-être presque une décennie... A vrai dire, ils s'étaient unis relativement tôt, cependant, ils filaient un amour paisible et sans heurt. Chacun vaquait à ses occupations : Akane accomplissait son devoir et Zärfell, lui, continuait ses recherches, ses voyages. Mais ils ne se sentaient jamais plus heureux et tranquilles que quand ils étaient ensemble. Et, dans ce train-train de vingtenaire, une seule chose avait un moment chamboulé leurs habitudes : les enfants. Ainsi, le jeune homme limitait ses déplacements pour passer du temps avec eux. Et il ne lui tardait qu'une chose : qu'ils soient assez grands pour partir en expédition avec lui. Le Sylphe voulait leur faire découvrir le monde ! Au diable l'école et les sacerdoces militaires, rien ne valait, pour le magicien, l'expérience du voyage pour se former et s'épanouir. Si au début, à l'annonce de son premier enfant, le jeune homme n'en avait presque pas dormi durant plusieurs nuits, se demandant s'il serait un bon père au vu de son quotidien et de sa personnalité, finalement, il s'était révélé un véritable papa accro à ses gamins. Et, si son fils était encore trop jeune pour partir en voyage et semblait bien plus discipliné que son aînée, Yàssadja, elle, n'attendait qu'une chose : pérégriner ! Alors, quand son père lui avait dit qu'elle pouvait partir avec lui pour cette expédition, sa toute première, la jeune fille avait été si contente qu'elle en avait fait souffler des bourrasques de vent dans la maison qui avaient surpris les domestiques !

Tout en dirigeant les opérations, Akane s'inquiétait un peu. Etait-il raisonnable de laisser partir une fillette de quatre ans dans une telle aventure ? Son instinct de mère la voyait déjà dans les griffes d'animaux féroces, ou alors tombée dans une crevasse, ou bien kidnappée. Pire, s'il arrivait malheur à Zärfell, qui protègerait sa fille et qui défendrait son mari !? Néanmoins, elle avait toute confiance en son époux. La simple idée de la savoir avec lui la rassurait et la tranquillisait.

Après avoir donné quelques ordres et vérifié l'amarrage du bateau, elle observa le puissant magicien qui venait de prendre dans ses bras Raikudô, tandis que Yàssadja bondissait autour de lui comme si l'homme fut un totem inanimé. Elle observa l'Alchimiste qui riait avec ses deux enfants, son fils désignant sa sœur du regard en lui disant qu'elle était un intenable âne têtu ! Akane regarda un peu plus Zärfell. Elle sourit. Oui, pas de raison de s'inquiéter. De plus, et cela avait été une condition qu'elle avait posée à l'Alchimiste : il partait avec des officiels missionnés par l'Empereur lui-même. Elle avait imposé à Zärfell de rester le plus proche possible des hommes et femmes de l'armée, même si la redoutable stratège savait, au fond, que son époux ferait bien deux ou trois virées en solitaire – et du coup peut-être avec leur infatigable enfant – pour explorer un peu l'endroit comme bon lui semblait. Soudain, l'officier qui menait les opérations informa la jeune femme qu'ils étaient fin prêts à partir. Elle acquiesça et termina les dernières mises au point techniques. Puis, elle partit près de Zärfell et sourit à sa fille qui venait lui enlacer la jambe :


- Ça y est maman, je pars à l'aventure !
- Oui, te voilà une grande fille maintenant.
- Ouiii !, dit-elle en bondissant partout

La guerrière étira un large sourire en compagnie de Zärfell, avant de saisir la petite magicienne et de la regarder.

- Tu seras sage, d'accord ?
- Oui maman.
- Tu écoutes toujours ton père et tu lui obéis.
- Oui maman.
- S'il n'est pas là, tu restes près d'Harmattan et des soldats.
- Oui maman.
- Et tu écoutes aussi Harmattan, les soldats et tu ne t'éloignes pas des troupes sans ton père ou sans des soldats, compris ?
- Oui maman.

La femme s'assura que Yàssadja la regardait bien pendant qu'elle déclarait ses recommandations. La fillette, malgré son excitation, avait bien enregistré les conditions. Akane observa alors son fils qui déclara :

- Maman, moi je peux pas partir ?
- Non, tu es trop petit encore.
- D'accord...

Il répondit, à l'inverse de sa sœur, sans contester et en appuyant sa tête contre l'épaule de son père. Il le regarda ensuite :

- Tu reviens vite papa ?
- Le plus vite possible.
- D'accord.

Le jeune homme était un peu étonné par le caractère de son fils. Il était bien différent de lui : toujours obéissant, tranquille. Toutefois, quand une règle lui paraissait inappropriée, même s'il s'y soumettait, il le faisait toujours en la critiquant. Il ne le faisait néanmoins pas comme son aînée qui, elle, n'hésitait pas à s'agiter dans tous les sens et refuser catégoriquement de suivre les conditions si elle les jugeait stupides. Raikudô avait sûrement plus pris de sa mère, une douceur mêlée à un caractère discipliné et consciencieux qui le rendait plus facile à vivre que Yàssadja. Il était patient, silencieux mais pas timide pour autant. Sa mère voyait déjà en lui un grand soldat, ordonné, brave, stratégique, méticuleux, perspicace... Comme Zärfell voyait déjà en sa fille les prémices d'une mage accomplie... Néanmoins, ils devaient tous deux se méfiaient de ne pas projeter des espérances sur leurs enfants. Ils suivraient le chemin qu'ils voudraient.

Enfin, le garçon retrouva la terre ferme et sa sœur lui fit un énorme câlin généreux comme elle savait si bien le faire, emportée dans sa joie de partir en expédition. Akane en profita pour parler au Voyageur :


- Tu fais attention à elle, d'accord ?
- Oui, ne t'inquiète pas, lui répondit-il posément en souriant.

Elle soupira, un air mi-sérieux mi-confiante au visage. La stratège ne lui avait pas dit, mais elle avait missionné deux des meilleurs soldats présents pour veiller sur sa fille, mais aussi sur son mari. En effet, si elle disposait d'une garde personnelle, voilà une chose que Zärfell ne voulait absolument pas avoir, alors même que les gens de la capitale et des alentours, pour la plupart, connaissaient désormais son nom mais aussi, à son grand dam, son visage. C'était peut-être un des points principaux sur lequel ils se disputaient quelquefois. Elle n'osa pas l'embrasser, car elle était là dans le milieu public, mais elle posa une main sur son bras et sourit. Zärfell fit de même, avant que Yàssadja ne lui bondisse dessus :

- On y va papa, on y va ? Dis, on y va !?
- Oui, oui, on y va !, lança-t-il, heureux, avec un large sourire. Mais tu dis peut-être au revoir à ta mère avant, non ?
- Oui, à très vite maman, on te rapportera un cadeau !
- C'est gentil ma puce.

Elles se firent un câlin. Puis, après que Zärfell eut salué son fils qui voulut un peu le retenir, ils finirent par s'éloigner pour gagner le navire. Akane eut un bref échange de regards avec Tatsuro et Yuna, les deux soldats expérimentés qu'elle avait « recruté » pour cette mission. Ils comprirent ce regard et la rassurèrent implicitement, avant qu'ils ne se regardent à leur tour mutuellement. Un contact visuel entre eux qui voulait dire : « tâchons de ne pas faillir à notre tâche ». En réalité, pour eux, c'était un honneur ! Avoir été personnellement apostrophés par la Haut Général, même s'il et elle lui avaient déjà parlé en personne du fait de leur ancienneté, pour cette mission, c'était quelque chose. Cela signifiait que la cheffe des armées elle-même avait confiance en eux au point de leur confier une telle mission ! L'officier qui gérait toute l'expédition était aussi au courant. A part eux trois, personne d'autres. Et pas question de fuiter cette mission secrète ! Tatsuro et Yuna observèrent Zärfell, avec ses affaires, son bâton, sa grande cape et son étrange animal roux, monter sur le pont. Celui-ci échangea avec l'officier, qui semblait tout de même satisfait d'avoir un tel Mage au sein de son équipage. Il regarda aussi la petite fille de sa supérieure, qui n'arrêtait pas de lui poser des questions. Le timonier vint aussi saluer le jeune homme, Yàssadja lui demandant alors :

- Dites, monsieur, je pourrai piloter le navire ?
- Aha, non, désolée jeune fille, tu es trop petite !, lâcha-t-il, n'ayant pas peur de parler avec franchise même s'il s'agissait de la fille de la Haut Général.

Un vaisseau de la flotte impériale était un vaisseau de la flotte impériale ! Pas question que l'on y touche sans savoir conduire la barre ! La jeune Mage bouda cinq secondes en regardant son père qui riait. Elle comprit qu'il était d'accord avec le capitaine. Enfin, tout le monde prit place à son poste. Zärfell soupira un peu intérieurement. Il était sur un navire officiel, cela signifiait qu'il n'était pas question de grimper dans les haubans pour faire la girouette comme il aimait le faire ! Les voiles furent déployées et claquèrent dans un bruit sec et limpide. Yàssadja était émerveillée par l'activité des marins, des soldats et par les mouvements du bateau qui semblait prendre vie ! Elle sauta sur le dos d'Harmattan qui, après s'être coltinée les deux fils d'Afaenia et de Vlaross, devait maintenant voir grandir les deux enfants de son maître. La fillette aux beaux cheveux blancs fit un signe de la main à sa mère et à son frère. On l'entendit hurler à Akane et Raikudô qu'elle revenait vite. La jeune femme restait à quai rit un peu, tandis que son frère ne disait mot, même si on pouvait deviner une petite tristesse dans son regard. Un des officiers que connaissait bien la Haut Général déclara :

- Quelle énergie, votre fille ! Elle semble tenir de votre mari.
- En effet, mais je la préfère ainsi qu'inerte et triste.
- Vous avez bien raison.

Lentement, le bateau s'éloigna. Comme des Mages Anti-Météo étaient présents sur le navire, Zärfell en conclut que, puisqu'on ne l'avait pas sollicité pour l'instant, il n'avait rien à faire sinon aider les marins pour les cordages. Sa fille, montait sur le dos d'Harmattan, observa son père prendre part aux activités du navire. Puis, elle balaya le lieu du regard. C'était fantastique ! Elle vivait un rêve ! Celui de partir à l'aventure ! La rinoral la sentait s'agiter sur son dos.

- Harmattan, c'est trop bien, on part en expédition sur un continent inconnu, c'est pas génial ça ?
- En effet, pour ta première aventure, voilà qui promet d'être inoubliable, s'enjoua-t-elle avec la petite fille.

Oui, cela allait l'être ! L'animal marcha jusqu'à arriver sur le devant du navire. La fillette vit alors le large. Une immense étendue d'eau ! Et elle se voyait déjà la survoler comme un condor domine les cieux des plus hautes montagnes. Aujourd'hui, comme son père le faisait depuis toujours, elle partait à l'aventure ! Zärfell finit par rejoindre Yàssadja et Harmattan. Le père vit la mine enchantée de sa fille et sourit. Soudain, elle tourna ses grands yeux clairs vers lui :

- Papa, comment c'était la première fois que t'es parti de chez toi ?
- Comment c'était ?

Il observa l'océan et étira un grand sourire.

- C'était un des plus beaux jours de ma vie, lui répondit-il en revenant ensuite vers elle.

Et il vit alors, dans les yeux de sa fille, la même lueur que lui avait eu la première fois qu'il avait quitté son village avec sa famille, puis, la première fois que, seul, il était parti à l'assaut de Pandore. Quant à ce que lui ressentait en ce moment, c'était un beau mélange : l'excitation de partir avec Yàssadja pour la première fois, mais surtout, sa curiosité de savant reprenait le dessus. Un continent inconnu ? Jamais exploré !? Rien que cette pensée le mettait dans une telle impatience qu'il serait presque redevenu un enfant lui aussi. Pas question d'en louper une miette !

[Sortie de Zärfell]
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