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 Un pas dans un monde inconnu...

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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyDim 8 Mar - 23:11

Le Général prenait en compte les moindres paroles de Zärfell et les retranscrivaient dans ses notes. C'est avec celles-ci qu'il adresserait son rapport à l'Empereur, alors toutes informations étaient viables. Il considérait ainsi le danger d'envoyer des hommes au Nord et renonçait à cela pour tout projets futurs. De la déception se devinait sur son visage quand il entendit Zärfell parlait de Marie. Oui, il était certain que cette personne ne serait encline à dialoguer naturellement avec ce qui pourrait être considérer comme des envahisseurs. Mais il gardait tout de même espoir d'apprendre beaucoup de choses sur elle et ces créatures. Il couchait cela sur le papier.

Quand Zärfell mentionna les découvertes des autres expéditions, le Général déballa tout un tas d'autres notes et les mit sur la table, ouvertes devant lui pour Zärfell puisse les consulter tandis qu'il les expliquait. Il y avait beaucoup de dessins et de croquis de plantes et de champignons. Mais il y avait également la présence d'insectes et de traces de pas minuscules, semblables à des empreintes d'oiseaux.


À vrai dire, les autres expéditions sont rentrées aussi bredouilles que vous. Qu'importe ce que sont ces Longs-Cous ou ces Voleurs d'Utah, ils ne se laissent pas facilement approcher ou ne se manifestent que pour défendre leurs territoires. Kota-san a prit la même direction que vous, mais plus tard et n'a pas bifurquer au même endroit. Il n'a pu repérer que ce qui semblerait être les traces d'un serpent géant, de l'ordre d'une dizaine de mètres. À l'Ouest, Yamo m'a rapporté être tombé sur les lieux d'un ancien combat, apparemment très violent. Des arbres arrachés et de la terre retourné. D'après ses estimations, un gros prédateur se serait attaqué à un troupeau d'animaux tout aussi gros. C'est Aisha-san qui a obtenu les résultats les plus intéressants. Les traces que vous voyez ont été trouvées près de la rivière. Une présence abondante de rochers anciennement recouverts de lichens lui ont indiqués une forte consommation de la part d'herbivores. Pour le reste, des baies et des cailloux, rien d'exceptionnel. Allez-y, observez et dîtes moi si quelque chose vous revient à l'esprit.
- Général...

Un soldat entra dans la tente. Yamisan le regarda, quelque peu agacé. Cette nuit n'allait jamais se terminer.

Qu'il y a-t-il ? Les animaux sont de retour ?
- Je... Je ne sais pas.
- Comment cela, vous ne savez pas ?
- En fait... Le soldat leva le voile de la tente. Celle-ci, très épaisse, empêché certains sons lointains de voyager jusqu'à l'intérieur. Mais avec une sortie, un bruit très net pouvait se faire entendre. Comme un appel.
- Par la Divinité...

Le soldat se leva et se dirigea dehors.

La lune était très clair dans le ciel et aucun nuage ne masquaient désormais le ciel. L'appel résonnait à nouveau, très clair cette fois, et semblait provenir du Nord-Ouest. Les hommes ne savaient trop comment réagir face à ce son qui semblait sortir du plus lointain des rêves. Il résonnait comme un bruit de trompette fortement amplifié. On lui répondait par le même bruit, et c'est tout un concerto qui s'offrait aux courageux explorateurs. Parfois, le bruit d'un arbre qui craque interrompait sinistrement cette musique, mais l'harmonie de douceur du chant mystérieux reprenait rapidement le dessus.


Maître Zärfell, entendez-vous ça ?

Il y avait parmi tout ces sons, un autre qui semblait plus artificiel que le reste, comme soufflé à travers une corne. Mais les créatures au son plus naturel y répondait avec autant de vigueurs que s'il s'agissait d'un de leurs congénères.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyVen 27 Mar - 10:13

~ Le jeune homme se pencha attentivement sur tout ce que le Général Yamisan sortait. Il observait avec minutie tous les détails des expéditions. En même temps, le magicien écoutait, sans perdre une miette, le haut gradé. Ce que Zärfell déduisait de tout cela, c'était qu'ils se trouvaient actuellement dans une sorte de limite. Les carnassiers semblaient plutôt vivre d'un certain côté de l'île et les herbivores de l'autre. Cela lui paraissait logique, surtout si, dans les deux "territoires", il y avait des lieux de nidation. Ces bêtes-là ne pouvaient certainement pas changer de lieu de vie aussi facilement, à moins d'avoir la capacité à déplacer en même temps leur lieu de couvaison. Toutes ces découvertes lui rappelaient-elles quelque chose ? Il se remémora son exploration de la forêt, mais non, il n'avait pas vu trace d'animaux herbivores. Il essayait d'enregistrer tellement de choses et d'analyser tellement de données qu'il ne parvenait pas à vraiment se souvenir avec exactitude... Peut-être était-il aussi un peu fatigué. Sa magie, lentement, alimentait le dôme qui protégeait le campement et cela lui pompait, bien qu'à petites doses, de l'énergie. Zärfell prit son carnet et se mit à comparer ce qu'il avait pu y noter avec ce qu'avait sorti le Général quand, d'un coup, quelqu'un fit irruption dans la tente.

Aussitôt, l'Alchimiste se tourna vers lui. Il écouta ses informations avant d'entendre à son tour le bruit extérieur. Ce son inconnu réveilla Yassàdja, qui croyait que c'était déjà le matin et qu'elle allait pouvoir repartir en expédition ! Elle bondit pour se jeter sur son père, comme si elle venait de faire une nuit complète, avant de se rendre compte qu'il faisait toujours nuit dehors. Harmattan suivit la petite Mage. L'animal vit son maître prendre sa fille dans ses bras et sortir en talonnant le Général. Elle fit de même. Ses oreilles à l'affût, Zärfell saisit que les créatures étaient en train de communiquer. L'un des sons l'interpella particulièrement et le Sylphe pensa sur-le-champ à Marie. Etait-ce elle qui avait lancé ce concert d'appels ou ne faisait-elle qui répondre ? Le jeune homme se tourna vers Yamisan et lui répondit :


- Oui, j'entends bien. A mon avis, les créatures sont en train de parler entre elles.

Même s'il était de la race des Sylphes et que, normalement, il pouvait comprendre une bonne partie des communications de la faune et de la flore, cette île semblait lui rester hermétique. Le jeune père contempla les arbres qu'il pouvait voir grâce aux rayons lunaires. Cet endroit était tellement étrange... Il se sentait lui-même un peu déraciné, car être en communion avec la nature était quelque chose d'indispensable pour un Sylphe. Mais, ici, rien ne voulait communiquer avec lui. L'entièreté de ce domaine était prostré dans une absence de bruits qui avait des airs de silence mortuaire pour lui. Aucune voix, aucun battement de vie, ni de sensation que les arbres communiquaient entre eux pas leurs racines, ni même que les oiseaux s'appelaient d'un bout à l'autre de la forêt... Il avait un peu le sentiment d'expérimenter ce que d'autres races, comme les Humains, vivaient au quotidien. Lui, ce silence, ce manque de lien, l'angoissait terriblement. Une partie de lui paraissait avoir disparu. Puis, une pensée lui traversa l'esprit à la vitesse de l'éclair. Il regarda Yamisan :

- Général, gardez ma fille. Je crois que c'est Marie Higgs qui communique avec les créatures. Je vais essayer de voir si je peux la retrouver.

Et il tendit son enfant à l'homme auquel Zärfell faisait confiance. Yassàdja fit une moue :

- Mais, je veux venir, moi. Je veux partir à l'aventure !
- Pas de nuit !
- Mais...
- Pas de "mais" ! Là, c'est moi qui décide.

La fillette ne répliqua rien face à l'expression sévère de son paternel. Alors, elle regarda le Général avec un air qui semblait vouloir dire "il est pas cool mon papa, il me laisse rien faire, vous pouvez pas le convaincre de me laisser partir avec lui ?". Mais son père s'adressa à nouveau à elle :

- Yassàdja, je reste à tes côtés grâce à la magie, d'accord ?

Elle acquiesça doucement.

- Utilise-la toi aussi si tu es besoin, dit-il avec un sourire qu'il voulait rassurant. C'est ce qui nous lie.

La jeune fille se détendit face à l'attitude sereine de son père. Puis, l'explorateur se tourna vers sa meilleure amie :

- Harmattan, viens, j'aurais besoin de ton flaire et de ton ouïe.

L'animal approuva. Puis, le jeune homme regarda le Général :


- Général Yamisan, je vais garder le bouclier en place. Si la moindre chose s'en approche ou la touche, je le sentirai. Ce dôme est tenace contre de nombreuses attaques, mais bien sûr, il n'est pas indestructible. Aussi, ces bêtes-là sont des animaux sauvages. Ils ont peur des bruits terrifiants de la nature. Mettez les Mages en première ligne et, si vous êtes attaqués, qu'ils ripostent avec des sorts offensifs qui reproduisent au maximum ces phénomènes naturels : la foudre, les effets de lumière associés à des grondements d'orage, les tremblements de terre, des déflagrations au raz du sol qui pourraient évoquer un incendie due à l'embrasement d'un arbre frappé lors d'une tempête, des petits ouragans bruyants. Si vous parvenez à les effrayer ou à leur faire comprendre que vous êtes aussi menaçants qu'elles, je pense que ces créatures réfléchiront à deux fois avant de répliquer ou d'attaquer trop régulièrement.

Il poursuivit sa réflexion après une très courte pause :

- Pour les autres soldats, qu'ils prennent des objets qui peuvent aussi reproduire ces sons. Ces animaux ont une ouïe très fine et un odeur très performant. Utilisez leurs atouts à leur désavantage : perturbez leur faculté auditive en créant des échos avec divers objets. Les animaux ultra sensibles aux ondes sonores détestent certains types de bruits, ça peut être des bruits métalliques aigus ou des sons très graves, qui perturbent leur "radar". De plus, essayez de comprendre comment ils communiquent et avec quels sons afin de pouvoir tenter de copier. Cela interfèrera dans la transmission de leurs messages qui seront alors erronés et ça perturbera leur organisation. Pour l'odorat, masquez votre odeur. Imprégnez-vous d'odeurs fortes, comme des épices, des baies malodorantes, qui pourraient servir de répulsifs, ou alors des odeurs neutres, comme de la suie et des cendres, qui étoufferont votre transpiration. Je pense qu'autre chose pourrait marcher, si la perturbation ne fonctionne pas : créer de la nouveauté. Rendez ce lieu inquiétant par des choses qu'ils ne connaissent pas, car l'inconnu fait toujours peur, même aux animaux. Imaginez que vous êtes vous aussi des créatures et que vous devez communiquer autrement que par le langage parlé par exemple. Cela paraît stupide, mais ça forcera ces Voleurs à essayer de comprendre comment vous fonctionner. Enfin, je ne pense pas que leur vue soit aussi développée que la nôtre. En tant qu'humanoïdes, c'est notre sens le plus affutés. Servez-vous en, Général. Prenons l'image du cache-cache : faites en sorte qu'ils ne vous repèrent pas, mais vous et vos soldats, ayez toujours un oeil sur eux. Nous avons beau ne pas avoir une force surhumaine et des sens aiguisés, nous sommes malins et créatifs. Je sais que vous serez concevoir un plan efficace.

L'Erudit voyait cela un peu comme une partie d'échec ou de bataille terrestre. Celui qui gagnerait serait, non pas le plus puissant, mais le plus habile. Et il n'était plus à démontrer que les Hommes pouvaient l'être. Après ces paroles, le jeune homme bondit par-dessus la palissade en compagnie d'Harmattan. Zärfell n'avait pas les dons de son amie velue, alors il lui demanda de flairer la trace des créatures et de Marie. La rinorale s'exécuta, armée de ses yeux bien plus nyctalopes que ceux de son maître. Dans ses terres arides natales, le vent déplaçait régulièrement les traces olfactives. Ainsi, l'animal avait dû apprendre à suivre ne serait-ce que le moindre effluve. Elle pista aussi les sons, ses oreilles s'orientant avec rapidité en direction de ce qu'elle percevait... Elle était capable d'entendre une puce se déplacer sur les grains de sable et de sentir le mouvement de ces grains sous la plus petite caresse du vent. L'animal renoua avec tous ses sens et se mit à traquer les pistes. L'Alchimiste, quant à lui, essayait de se repérer aux bruits. Hélas, il n'avait que sa flûte de vent qui pouvait certes reproduire le bruit des brises, mais l'homme n'était pas certain que Marie Higgs comprendrait que c'était lui. Alors, sans perdre la trace du campement grâce à l'empreinte magique de sa fille et des Mages Arcs-en-ciel, le Vétéran de Guerre se transforma en trappeur nocturne...
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptySam 6 Juin - 18:56

L'ambiance de la nuit sur cette étrange île était radicalement différente d'autres lieux semblables, tels que la forêt de Shoan ou la jungle de Mandrosa. Le chant des étranges animaux sonnait comme une berceuse qui faisait s'endormir les créatures de la jungle. Quand un arbre craquait, des oiseaux exotiques s'envolaient pour se poser plus loin à l'abri. De temps en temps, la lune perçait la canopée et démasquait des lézards bipèdes hauts comme un chien qui s'enfuyaient en piaillant et en bondissant comme les oiseaux à la présence d'inconnus. Les bruits se faisaient de plus en plus proches, et un son frappait comme un tambour. Il ressemblait au son que fait la terre tremblante sous une force de la nature gigantesque. Le chant de l'animal l'accompagnait toujours. Ils semblaient se diriger vers l'Est de Zärfell, sans pour autant trop s'éloigner. Le bruit plus artificiel s'arrêtait de temps en temps et reprenait quand les animaux s'écartaient.

Un arbre au tronc géant se démarquait dans toute cette jungle. Encerclé de fougères et de hautes herbes, il témoignait du passage d'animaux très, très gros. Au sol, sous la fine lumière de la lune, de grandes traces rondes appartenant à un animal quadrupèdes avançaient vers le Nord. Le son artificiel provenait du haut de cet arbre. Mais difficile de savoir d'où exactement. Au pied du tronc, entre les racines gigantesques sortant du sol, une fougère se mit à bouger doucement.

Un Voleur d'Utah au dos bleu jaillit des fourrés en sifflant, bien en appui sur ses jambes musclées, le dos courbé et la longue queue en balancier fouettant l'air. La créature avait ses yeux jaune aux pupilles de chats qui se reflétaient sous la lumière du corps céleste. Ses dents pointus, aiguisées et menaçantes, étaient là pour trancher et arracher la chair. Il fixait les deux inconnus de son regard prédateur. Sa terrible griffe en faucille aux pattes battait le sol.


Brek ?

Habile comme un singe et vif comme un serpent, silencieuse comme une panthère et rapide comme un gecko, une forme blonde tomba de l'arbre en se réceptionnant sur ses jambes. La demoiselle leva les yeux vers les intrus qui avaient attirés le Voleur comme un chien de garde. L'animal s'interposa immédiatement entre sa maîtresse et les autres. La baroudeuse posa sa main sur son dos et murmura dans son étrange langue. Elle avait à la main un grand coquillage, comme une conque aux multiples pics et à la couleur rosé/brune. Elle affichait des yeux surpris rapidement suivit de méfiance envers le duo. Elle se mit à chuchoter.

Qu'est-ce que vous faites ici ? Vous n'êtes pas à votre camp ?
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyLun 8 Juin - 9:25

~ Zärfell, tout en marchant, pensait à sa fille. Sûrement était-ce son instinct paternel qui le faisait s'inquiéter davantage à chaque pas qu'il faisait. Il pria la Divinité qu'elle aille bien, même s'il la savait entre de bonnes mains, car le Mage avait confiance en le Général Yamisan. Néanmoins, il ne pouvait s'en empêcher, c'était plus fort que lui. Il essaya un moment de rechercher sa trace magique et il déporta une partie de son attention pour cette tâche. Son manque de concentration lui coûta une petite glissade sur des tas de feuilles. Harmattan, qui flairait la trace de Marie et de Brek comme elle pouvait, se retourna en entendant son ami murmurait une insulte en Wadji. Elle le regarda :

- Zärfell, ça va ?

- Oui... Ce n'est rien, juste, j'avais la tête ailleurs...
- Hum ?
- ... Je pense à Yàssadja.
- Elle est sous bonne garde, Zärfell !
- Oui, je sais.
- Il faut te concentrer, que je fasse pas tout ce travail pour rien.

Le jeune homme acquiesça et serra son bâton d'alchimie plus fort dans sa main droite. Il accentua très légère la lueur astrale de la pierre philosophale, juste assez pour voir un peu Harmattan devant lui. La rinoral comme le bipède sentaient l'atmosphère singulière du lieu. Harmattan s'y sentait vraiment mal à l'aise... Cet endroit n'avait rien de comparable sur Pandore... Zärfell se sentait encore plus sur ses gardes... Soudain, ils entendirent ce bruit, une sorte de tambour frappé. Ils s'arrêtèrent et se regardèrent. Le jeune homme décida de suivre le son. Ils se retrouvèrent nez à nez avec un arbre gigantesque, qui donnait presque le vertige. L'apparition brusque du Voleur d'Utah fit sursauter Zärfell et hérisser le poil à Harmattan. Le jeune homme s'apprêtait à se défendre quand il crut reconnaître les traits de cet animal-là, mais il n'en était pas sûr. Impossible d'y voir clair dans cette nuit profonde... L'Alchimiste put tout de même voir les détails de cette créature, surtout les plus menaçants... Son coeur battit un peu plus, mais le magicien contrôlait parfaitement sa respiration et son agitation, le temps le lui avait appris. Une nouvelle apparition surprit le duo, mais la voix qui s'éleva rassura instinctivement la jeune homme. Avec souplesse, il vit Marie tomber du ciel et entrapercevoir son visage le fit se détendre un peu. Il sourit et Harmattan se détendit un peu. Le Mage lui répondit :

- Marie, je suis venue vous trouver, car le camp est toujours en proie à la menace des Voleurs d'Utah. J'ai informé le Générla Yamisan, l'homme en charge de cette expédition ici, des informations que vous m'avez donné. Il dit ne pas pouvoir déplacer le camp de nuit, ce que je peux comprendre. C'est un homme sage et réfléchit, il sera prendre la bonne décision, pour ses soldats comme pour les animaux qui vivent ici. Je lui ai suggéré quelques plans de défense et d'attaque pour faire face aux Voleurs d'Utah et ma barrière magique les protège toujours. Sur ce point, je pense que je suis un peu tranquillisé.

Il marqua une petite pause avant de continuer :

- Je viens aussi pour vous dire qu'il aimerait vous rencontrer et... Que je n'ai pas un très bon pressentiment sur l'homme qui avait orchestré l'expédition en extérieure à la suite de laquelle nous nous sommes rencontrés. Je crains que ce soit un homme de profit, un opportuniste, si vous voyez ce que je veux dire. Je ne sais pas précisément qu'elles sont ses intentions, mais je doute qu'elles soient bonnes concernant cette île. Et vous, que faites-vous ici ? J'ai entendu comme un son de tambour...

L'inquiétude de Zärfell était légèrement plus importante que quand il se trouvait sur les terres pandoriennes. L'ambiance ici y était définitivement pour quelque chose. La présence de la magie lui manquait... Il y avait comme un vide dans son coeur. Il espérait que Marie et Brek ne soient pas fâchés des informations qu'il venait communiquer. Il pensa brièvement à sa fille, à son fils, à sa femme... Avant de revenir bien vite sur la situation actuelle.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyLun 8 Juin - 13:01

Brek continuait de montrer les dents envers le duo, sa méfiance animale instinctif plus forte que jamais. Mais Marie avait une main fermement posé sur son cou, ce qui semblait tenir l'animal. Le Voleur ne devait sûrement être retenu que par la présence de sa maîtresse et son autorité naturelle sur lui. La blonde écoutait les explications de Zärfell en prêtant à la fois attention au volume de sa voix et aux son environnants. Elle ne voulait surtout pas perdre la piste qu'elle avait enfin réussi à obtenir et ce petit interlude pouvait lui coûter d'importantes informations. Quand Zärfell eut terminé ses explications, elle caressa le cou de Brek, ce qui vint à la détendre, et lui répondit toujours en chuchotant, mais d'un air quelque peu sec.

Non, votre camp ne risque rien, les Voleurs d'Utah ne chassent pas la nuit. De plus, ce sont des animaux intelligents qui apprennent de leurs erreurs : peu de chances qu'ils retournent dans un endroit où la mort les as trouvés. De toute façon, vos semblables mériteriez bien de leurs sorts s'ils devaient revenir les dévorer.

Brek comprit les mots de l'humaine et se rapprocha d'elle, d'un air attristé. La créature, même si elle était apprivoisée et habituée à la présence humaine, avait vue la mort de ses semblables et ne pouvaient le supporter, c'était aussi de l'instinct. Marie la réconforta en lui chuchotant des mots doux avant de reprendre sa tirade.

C'est pour ça que je refuse de le rencontrer ou même d'approcher à nouveau de votre camp. La menace est écarté, dirons-nous, vous n'avez pas besoin de mes renseignements. Surtout si cela est pour chasser ou exploiter ces animaux. L'investigateur de votre expédition a commit une grave erreur, et ce n'est que parce-que vous m'êtes sympathique, Zärfell, que je n'ai pas laissé Brek vous dévorer. Elle n'a pas supporté de voir les corps des animaux de sa même espèce inertes sur le sol autour de votre camp. Elle vous considères, avec vos semblables, comme un danger.

Un nouveau bruit de tambour, qui fit trembler les arbres et secouer les feuilles. Brek se mit à renifler l'air bruyamment avant de se tourner dans une direction. Les trompettes résonnèrent à nouveau. Marie prit son étrange coquillage et souffla dedans, imitant le son qu'ils venaient d'entendre. Le même bruit lui revint et les arbres tremblèrent à nouveau sous l'effet d'un gigantesque marcheur. Marie se dirigea vers l'arbre et s'apprêta à grimper dessus. Elle posa le pied sur une racine, s'arrêta, et regarda Zärfell.

Vous devriez grimper vous aussi. Brek mettra votre animal en sécurité. N'est-ce pas Brek ?

Le Voleur répondit par un petit sifflement approbateur. Puis Marie entama l'escalade jusqu'au sommet de l'arbre, qui dominait la canopée sur ses branches les plus hautes.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 11:50

~ La réaction de Marie lui fit un peu l'effet d'une douche froide, mais ses mots la rassurèrent aussi. Il fallait mieux retenir que el campement ne craignait rien. La figure triste de Brek face aux mots de sa maîtresse fit avoir à Zärfell un pincement au coeur. Harmattan restait partageait mais comprenait les sentiments de cet animal étrange... La suite de ses propos fit tenir au jeune homme un silence d'humilité. Il ne répondit rien, considérant qu'il n'y avait rien à répondre. Il se contenta d'acquiescer aux paroles de Marie en retenant bien ses remarques. Qu'allaient bien pouvoir faire les soldats de l'Empire ? Sûrement valait-il mieux partir, du moins, ce fut son intuition profonde qui le lui dit. De plus, l'ambiance ici commençait un peu à lui peser, sans lien mystique avec la terre et le reste de Pandore. Néanmoins, il avait toujours très envie de plus en découvrir... L'Alchimiste était ainsi tiraillé entre son envie de rentrer, retrouver le contact avec Pandore et aussi sa famille, et l'envie d'explorer encore plus cette île.

Soudain, il y eut ce bruit... Les oreilles d'Harmattan se dressèrent instinctivement et le magicien leva les yeux. Il sentit les feuilles trembler. Puis, il observa d'un coup Marie siffler dans un coquillage. Que se passait-il ici ? Ses instincts de Sylphe eux-mêmes ne semblaient pas pouvoir grand chose pour lui. Cette déconnexion mettait Zärfell dans la panade. Le jeune homme allait s'apprêter à rentrer, en voyant Marie bien occupée, mais celle-ci lui proposa de monter dans l'arbre. Harmattan échangea un regard peu rassurée avec lui... L'animal avait peur que Brek ne se retourne contre elle à cause des événements qui venaient de s'écouler ces dernières heures. Cependant, si Marie demandait à ce Voleur d'Utah de la mettre à l'abri, elle pouvait sûrement lui faire confiance. Ainsi, elle s'approcha prudemment de Brek et afficha un regard mi-inquiet, mi-curieux. Sa petite truffe se mit à trembler pour renifler l'odeur de l'étrange animal.

Zärfell, lui, fit un premier pas et se retrouva dans son élément : l'escalade des arbres. Le magicien se sentit comme un poisson dans l'eau, ayant accroché son bâton dans son dos. Ses mains saisissaient les branches avec aisance et son corps se faufilait à travers les sinuosités du végétal avec souplesse et adresse. C'était comme si il était rentré chez lui, dans son village natal, perché dans les arbres. Il suivit Marie jusqu'à ce qu'elle s'arrête. Alors, le trentenaire s'installa et observa l'horizon dans la nuit. Il ferma les yeux et chercha à sentir la brise, l'air, cet élément qui était le sien. Puis, l'homme aux yeux vert anis les rouvrit et contempla à nouveau le panorama. Puis, le jeune homme se tourna en direction de la femme qui lui avait sauvé la vie :


- Dites, Marie, depuis combien de temps êtes vous ici ? Je veux dire, on dirait qu'il n'y a que vous comme être humain sur cette île... Vous n'avez ni frère, ni soeur ? Et que faites-vous quand vous siffler dans votre instrument ? Vous appelez quelqu'un ?

Zärfell ne savait pas quoi dire à Marie Higgs, alors, il espérait en apprendre un peu plus sur elle, sur cette île.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 12:35

Sans dire un seul mot, Marie avait grimpé jusqu'au sommet de l'arbre et s'était mise debout sur une branche épaisse et solide, comme balcon pour contempler un panorama. Et ce panorama en l'occurence, c'était une mer de feuillage vert. Elle s'avança un peu plus près du bord de la branche et regarda en contre-bas. Elle se retourna vers Zärfell à sa question.

Sur cette île, je suis ici depuis une semaine. J'habite une autre île, Pléi, plus loin de celle-ci. Cette île est une des plus sauvages de tout Pangéa, très peu explorée, laissez à la vie animal comme une poche biologique. Il y a donc peu d'être humains ici. Seuls passent les Chasseurs de temps à autres pour s'assurer qu'il n'y ait pas de braconnier qui souhaiteraient voler des oeufs ou abattre des animaux pour leurs peaux ou leurs dents. J'ai de la famille, mais pas de frères et sœurs. Quand à ce que je fais avec cette conque... Et elle lui fit ''chut'' doucement en posant le doigt devant sa bouche. Elle semblait attendre quelque chose. Vous allez voir...

Il y eut encore un silence lourd et pesant. Puis les arbres se secouèrent à nouveau et le chant résonna dans les airs. Marie s'empara de son coquillage et souffla dedans, répondant par le même chant. Puis finalement, ce qu'elle attendait enfin arriva. Les arbres se mirent à bouger. Littéralement. Puis un cou sortit de la canopée, des branches dans la mâchoire qui terminait son bout. Puis un autre. Puis encore un. Des animaux s'élevaient par dessus les cimes des arbres. Des cou gigantesques sortaient de la forêt comme des serpents marins. Mais cela n'était en rien des animaux de légendes. Ils étaient réels. Ils étaient là, à chanter dans un concerto magnifique et répondre à l'appel de Marie. L'un des cous jaillit tout proche du duo, à à peine quelques mètres. On pouvait voir sous la nuit ses deux grands yeux ronds, semblables à ceux d'une vache, avec le même regarde attendrissant. L'animal chanta dans un bruit à s'en boucher les oreilles. Marie ne réagit pas à la violence du son et souffla à nouveau dans son coquillage. Puis la créature termina de s'approcher, encore, suffisamment près pour que la blonde puisse poser sa main sur elle. L'animal mâchait une gigantesque branche d'arbre comme le ferait un ruminant. Marie avait un grand sourire sur les lèvres et des étoiles dans les yeux.

Il est magnifique...

Le lézard semblait la comprendre et répondit par un doux petit chant approbateur. Ses semblables s'approchèrent, leurs pas résonnant comme des coups de tambours et faisant trembler les feuilles des arbres. Certains étaient à peine plus haut que les arbres, d'autres atteignaient la taille de celui que Marie caressait. Elle se mit à parler bas, sans doute pour ne pas l'effrayer.

C'est un adulte... Un grand-père même certainement. S'il est venu à nous, c'est parce qu'il est le leader du groupe. Il voulait s'assurer que nous ne soyons pas un danger. Je suis venue ici pour voir ça... Elle s'empara d'un carnet qu'elle tenait à la taille et d'un morceau de fusain. Elle nota rapidement des mots et un croquis de l'animal vu de prés. J'en ai un dans ma élevage, mais pas aussi vieux ni aussi grand... Elle retoucha sa peau. Il doit avoir quatre-vingt... Non... cent ans... Cent ans au moins....

L'animal tendit le cou par dessus et Marie et Zärfell pour saisir dans ses grandes dents plates une branche aux dessus des êtres humains. Sans effort, il recula sa tête et arracha l'immense nourriture dans un craquement de bois et se remit à mâcher sa victuaille. Le troupeau était désormais proche de lui et faisait la même chose, tout en continuant à pousser leurs appels reposants.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptySam 27 Juin - 9:49

~ Zärfell fut un peu étonné de la réponse de Marie, ou plutôt, il ne s'attendait pas à ce qu'il y ait d'autres personnes autour de cette île. Et il ne pensait pas non plus que d'autres îles pouvaient être dans les parages. Il se demanda comment des marins pandoriens avaient pu passer à côté d'un archipel entier... Le jeune homme se dit cependant qu'il y avait bien des mystères dans le monde, des choses inconnues, que même lui ne connaissait pas. Alors, oui, des îles complètement cachées de la vue des Hommes, pourquoi pas. Il acquiesça eux propos de la jeune femme avant de se taire, comme elle lui avait demandé. Le magicien contempla l'océan feuillu et s'interrogea : qu'allait-il se passer ? Zärfell écarquilla de grands yeux... Des animaux gigantesques apparaissaient ! Jamais il n'avait observé cela de toute sa vie ! Et pourtant, il en avait tout de même vu des choses étonnantes à force de sillonner tout Pandore, mais jamais quelque chose d'aussi spectaculaire. Il eût presque cru à un rêve...

Au vu du comportement des bêtes inconnues de son bestiaire, il en conclut que ce devait être des herbivores plutôt calmes et non-agressifs par nature. Ils étaient superbes, surtout le plus vieux ! Pendant que Marie en caressait un, l'Alchimiste sortit son carnet pour faire un croquis de tout ce qu'il pouvait voir de l'animal. Une fois son travail achevé et quelques notes prises, il rangea tout cela sous sa cape. Toutefois, le jeune homme n'osa pas toucher cette créature si celle-ci ne le voulait pas. Comme avec n'importe quel animal, il se contentait d'approcher doucement sa main et de la tendre un peu, laissant le choix à ces étranges reptiles de parcourir les centimètres restants pour le toucher. Cela lui rappelait des souvenirs... La première fois qu'il avait approcher un Lion Suzerain ou des pégases, des créatures du désert ou des rapaces. Il ne savait pas pourquoi ces animaux-là, il ne les comprenait pas. Peut-être était-ce un autre mystère des lieux. Avec des étoiles d'enfant émerveillé dans les yeux, le Sage contempla l'animal passer son cou au-dessus d'eux pour manger. Il étira un grand sourire de bonheur. Voilà pourquoi Zärfell était venu sur cette île : pour découvrir, observer et noter des choses extraordinaires. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ressenti quelque chose d'aussi fort. Cela lui faisait se remémorer aussi son enfance, son adolescence, à découvrir le monde, crapahuter dans les arbres et admirer dans le lointain tout Shoan depuis le plus vieil arbre de la forêt. Les cris de ces animaux le berçaient...


- C'est incroyable, dit-il doucement, enfin, après de très longues minutes de silence.

Il ne dit rien d'autre pendant un long moment, profitant d'une observation tranquille, paisible, à l'abri des remous de l'existence. Il avait bien noté que Marie lui avait dit posséder un élevage, mais, pour l'instant, il voulait juste rester à regarder ces animaux qui l'apaisaient. Il eût presque envie de sortir sa flûte de vent pour accompagner leur chant, comme il le faisait par moment avec les autres animaux de Pandore, entre autres les oiseaux, les serpents ou, des fois, les ovins ou les chevaux. Il fut seulement un peu déçu de ne pas avoir emmené sa fille pour qu'elle puisse voir cela.

- J'aurais aimé que ma fille soit là, elle aurait adoré et ça lui aurait fait un super souvenir..., pensa-t-il à haute voix.

Il lui envoya mentalement quelques "ondes positives" comme il aimait à le dire, espérant que sa fille aînée puisse ressentir son apaisement.

- Un animal centenaire, ce n'est pas courant. Le seul animal que j'ai vu de comparable en âge sur Pandore, c'est le dragon Vishet de la Montagne du Crépuscule, à l'Empire de Shoan. D'ailleurs, il doit être aussi grand que cette étrange créature. Tenez, il ressemble à ça.

Le jeune trentenaire feuilleta son carnet de notes et de croquis pour lui montrer un "morceau" du dragon Vishet. A vrai dire, même s'il l'avait revu l'animal après son expédition avec Freyla jusqu'au sommet de la Tour de Tonel, l'Alchimiste n'avait jamais réussi à vraiment observer en entier cet être millénaire. Le seul élément complet qu'il put montrer à Marie fut la tête du dragon, qui ressemblait plus ou moins à celle d'un très gros reptile. Zärfell avait répertorié une échelle et on voyait bien qu'un Homme était bien petit face déjà à l'oeil du dragon Vishet. Ensuite, il n'y avait que des fragments : un morceau d'aile rappelant celle des chauve-souris, un morceau de pattes griffues et monstrueuses, un morceau de queue pleine de piques, un détail d'une écaille et c'était tout ce qu'il avait pu vraiment voir.

- Au fait, vous dites posséder un élevage. C'est sur votre île, Plei, qu'il se trouve ? Et aussi, vous savez comment s'appelle ces reptiles au long cou ?, demanda-t-il tandis qu'il continuait d'observer les étranges créatures.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptySam 27 Juin - 20:10

Oui, incroyable, n'est-ce pas ?

Marie savourait l'instant. Elle avait beau posséder une centaine de ces animaux, toutes de formes diverses et variées, elle ne pouvait cesser de s’extasier à la rencontre de chacun d'eux. Le lézard géant, aussi placide que son physique ne le laisse supposer, se laissa caresser sans crainte par Zärfell. Il renifla l'air bruyamment, puis chanta un cri auquel répondit ses semblables. La jeune baroudeuse se mit à rire doucement, oubliant toute sa rancune envers les semblables de Zärfell l'espace d'un instant, adoucie par l'évènement qui s'offrait à elle.

Il t'a accepté.

Puis elle regarda les croquis du jeune homme. La tête de dragon marqua en elle un rictus. Une réaction rapide, qui était soit de l'amusement, soit de la surprise, difficile à savoir. Elle tapota doucement du doigt le dessin de l'énorme animal.

Oui, il y en a ici aussi ! Ce sont des Rois Draco, mais ils ne sont pas aussi grand. Ils sont à peine plus haut qu'un adulte, mais ils ont sales caractères. Même s'ils sont adorables une fois que l'on a apprit à les connaître et canaliser leur agressivité, ils font de parfait compagnons et gardes d'enfants.

Le reste des croquis l'enchantais moins. Ces ailes membraneuses et ces griffes terrifiantes lui semblaient difficile à mettre sur un même animal. Pour elle, cette créature pouvait plutôt être une créature de cauchemar, même si elle se doutait que pour les Étrangers, les animaux comme les Voleurs étaient du même acabits. Alors elle revint sur le lézard géant et lui caressa la peau. Puis elle grimpa sur l'arbre, chercha une grande branche faible qu'elle cassa à l'aide d'une pierre sortit de sa sacoche. Elle rejoignit Zärfell et la tendit du bout des bras. L'animal l'attrapa sans hésiter et la blonde lâcha aussitôt la victuaille, pour ne pas être emportée avec lui. Elle se frotta les mains avant de poser les poings sur les hanches.

Bien évidemment que je connais le nom de cette espèce. Celui ci, c'est un Long Cou à Bras. On l'appelle comme ça à cause de ses deux pattes avant, plus grandes que ses pattes arrières, qui pourraient faire penser à un homme marchant à quatre pattes. Ce sont des animaux tout à fait pacifiques, vivant en troupeau de cinq à vingt-cinq individus. Nous les utilisons pour le transport de passagers ou de charges lourdes, ils sont très docile et accepte facilement la présence humaine sur leurs dos.

Elle repensa à la phrase qu'avait dit Zärfell au sujet de sa fille, avant de mentionner son élevage.

Oui, j'habite au milieu de mon élevage, sur la côte de l'île de Pléi. C'est mon métier, je suis Éleveuse. Je recueille des animaux et je m'occupe d'eux jusqu'à leurs trouver une nouvelle famille... Si je ne les adopte pas dans la mienne. Dit elle en se frottant la joue d'un air coupable. Si vous voulez, je peux y emmener ta fille... Et toi avec bien sûr.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMar 7 Juil - 10:00

~ Le jeune homme écouta les remarques de son amie, tout en continuant d'observer un peu les beaux animaux devant lui. Il la regarda ensuite donner à manger à cet animal mystérieux, dont il avait encore la sensation de la peau entre ses doigts. Quand Marie mentionna le nom de cette créature, Zärfell le nota en bas de ses écrits et de ses dessins. Un Long Cou à Bras ? Jamais il n'avait entendu un nom pareil ! Il inscrivit aussi les autres informations qu'elle lui fournissait. Automatiquement, il chercha dans sa tête un équivalent sur Pandore... Néanmoins, l'Alchimiste avait du mal à en identifier un. Après tout, excepté le dragon Vishet, il n'avait pas connaissance de créatures aussi grosses sur Pandore. Peut-être pouvait-il, en un sens, être rapproché de certains chevaux de trait, en largement plus modestes.

Il écouta Marie lui parler de son métier. Cela avait l'air passionnant ! Elever des animaux, les soigner, leur trouver un groupe avec lequel vivre, l'idée l'enchantait. Son métier à lui était bien différent, mais s'il avait pu élever des animaux, Zärfell l'eût probablement fait. Le trentenaire ouvrit un peu de grands yeux quand son amie lui proposa de venir sur son île voir ses protégés... Le jeune homme en mourrait d'envie, mais il n'osait pas le dire ! Observer tous ces animaux inconnus, tenter de communiquer avec eux, de les comprendre... Cela éveillait en lui des rêves de gamin et d'explorateur. Et puis, il était persuadé que sa fille serait enchantée. Elle demanderait tout le temps à Marie le nom de X ou Y animal, pourquoi il possédait telle ou telle spécificité, un peu comme lui quand il était enfant. La magicien garda quelques secondes le silence, celui de la réflexion. Marie semblait lui accorder une certaine confiance et il l'en remerciait, après tous les événements qui venaient de se dérouler... Néanmoins, il avait peur que son absence face empirer les choses ici, même si Zärfell avait foi en Yamisan pour tenir les troupes et régler les affaires de l'Armée entre militaires. A vrai dire, les affaires des gens en uniforme, cela était très loin d'être sa tasse de thé. Lui était venu là en explorateur, pas en tant qu'émissaire de l'Empire de Shoan. Cette pensée lui rappela à quel point sa liberté de mouvement et de pensée lui était chère. Il se tourna vers la jeune femme et sourit. Puisqu'elle venait de le tutoyer, il se permet de faire de même :


- C'est très gentil de ta part, Marie. Tu es quelqu'un de respectable, tu protèges ce qui t'est cher. J'ai souvent fait de même sur Pandore..., dit-il en repensant à tous ses affrontements et ses luttes pour la conservation d'un certain équilibre pandorien. A vrai dire, je serai enchanté et honoré de pouvoir découvrir ton élevage et voir ta relation avec ces animaux. Je suis venu pour ça, observer et découvrir. Ma fille serait elle aussi enchantée, j'en suis sûr ! Elle me ressemble déjà beaucoup, à seulement quatre ans... Je sais pas si c'est une bonne nouvelle, au vu du garnement que j'ai pu être plus jeune, ah ah !

Il rit doucement, avant de continuer :

- J'ai juste peur de ce que pourrait faire mes semblables pendant mon absence... Enfin, le Général Yamisan est quelqu'un de confiance, mais, en tant que Mage, j'ai toujours mon Sixième Sens qui m'invite à la prudence, on ne sait jamais sur quelle mauvaise pierre on peut tomber... En tout cas, merci Marie.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMar 7 Juil - 10:58

Je comprend. Le danger des Voleurs n'est pas réellement écarté. Si les tiens retournent sur leurs territoires, je ne paie pas cher de leurs peaux. Enfin... Elle s'assit sur la branche, laissant ses jambes balançaient dans le vide. S'ils restent aux alentours de votre camp, ils ne devraient rien avoir à craindre.

Les animaux continuèrent leurs chants et leurs dégustations tranquillement, comme des vaches le ferait dans un champ. Marie souhaitait profiter de ce spectacle, qui était parmi les plus beaux que pouvait offrir la nature. En contre-bas, Brek cherchait à attraper un petit lézard pour son déjeuner qu'elle réussit à avaler d'une traite. La pleine lune donnait une lumière douce et blanche qui se reflétait sur le dos des Longs Cous. Puis, au bout d'un long moment, le mâle dominant commença à pivoter en lançant son appel. Le reste du troupeau se mit à le suivre. Marie se releva.

Ils s'en vont.

Elle prit son carnet, se servit de la lune comme lumière, et chercha le plan de l'île où elle avait noté le tracé des pistes de migrations.

À en juger par leur direction, ils vont vers la rivière. Les Longs Cous ont un système digestif très lent, et peuvent parfois avoir du mal à digérer les quantités phénoménales de feuilles qu'ils ingurgitent. Ils doivent donc avaler des pierres pour broyer les aliments dans leurs estomacs. Ils ne devraient pas passer loin de ton campement.

Elle rangea le carnet dans sa sacoche.

Tu ferais mieux de les prévenir. Tiens. Elle lui tendit un autre papier sur lequel elle avait dessiné tout le temps de son observation. Voici un tracé de l'île que j'ai recopié de mes observations. Tu peux le donner à ton Général. Il lui permettra de planifier l'exploration de l'île en évitant les territoires dangereux. Si tu veux venir voir mon élevage, je pars au lever du soleil. Rejoins la côté en suivant le levé du soleil.

Elle commença à descendre de l'arbre en claquant la langue pour appeler Brek. Le Voleur l'attendait près des racines colossales de l'arbre, Harmattan à ses côtés.

Au plaisir de se revoir un jour peut-être si tu ne viens pas.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMer 8 Juil - 20:33

~ Zärfell contempla la fin du spectacle de ces Longs Cous surprenants. Le jeune homme les vit s'écarter et acquiesça quand Marie précisa la raison de leur départ. Il eût bien aimé voyager un peu avec eux, pour savoir leur mode de vie, leurs déplacements et, au fond, comprendre comment vivait et réfléchissait ces créatures. Zärfell regarda les animaux disparaître au loin, puis, il se tourna vers Marie qui lui tendait quelque chose. Il le saisit tout en écoutant ses explications et en détaillant le papier. Le mari d'Akane rangea le dessin précieusement et retint les indications que lui donna la femme pour la rejoindre. Zärfell l'imita quand elle descendit de l'arbre. Il fut heureux de revoir Harmattan qui paraissait moins effrayée et intimidée qu'à leur arrivée. Apparemment, son court séjour aux côtés du Voleur semblait l'avoir calmé. Elle se plaqua contre son maître pour lui faire un câlin, avant de regarder la jeune femme les saluer.

- Au plaisir, Marie Higgs. Je ferai tout pour être à l'heure à l'aube.

Il l'observa ensuite disparaître tout en saisissant son bâton dans son dos. La pierre philosophale se mit à luire plus fort entre ses mains, animée par la magie. Harmattan posa son regard émeraude sur Zärfell qui déclara :

- Il est temps de rentrer au campement.

Ainsi, le duo se mit en route. Le jeune homme marcha d'un pas énergique jusqu'à arriver au pied de sa barrière magique. Il regarda alors Harmattan et lui expliqua ce qu'ils allaient faire demain.


- Partir voir l'élevage de Marie ? Eh bah, on ne s'ennuie jamais avec toi !

Et Zärfell sourit. Puis, à l'aide sa magie, le magicien bondit dans les airs et s'envola jusqu'à dépasser la palissade de bois. Il apparut aux yeux des gardes tout en légèreté, se posant comme une plume avec sa rinoral à ses côtés, ses cheveux s'agitant comme des petits fils dans le vent. Avant de se mettre à la recherche de Yamisan, il prit soin de recopier le plan de l'île fourni par Marie. Il préférait l'avoir, en cas de pépin. Puis, l'Alchimiste se rendit jusqu'à la tente du général. Sûrement sa fille devait être avec lui. Tout en marchant, il observa les étoiles. La nuit semblait bien avancée déjà.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyDim 12 Juil - 5:22

Rarement une nuit n'avait parut aussi longue aux soldats du campement. La crainte du retour des Voleurs en était le motif principal. Le Général Yamisan avait donné des consignes très claires, qu'il avait retenu des conseils de maître Zärfell. Les soldats s'étaient tous recouverts des cendres du feu, et une acre odeur de brûlé embaumé l'air. Certaines personnes au nez ou à la gorge sensible pourraient se sentir mal à l'aise, mais c'était précisément le but recherché. De plus, après l'agitation des Longs Cous, tous craignaient de voir jaillir de la forêt une quelconque créature gigantesque prête à les dévorer. Ou à défaut de les dévorer, de les piétiner comme de vulgaires insectes.

Deux hommes faisaient le tour du campement, torche à la main au lieu de la lampe en papier. Lances sur les épaules, leurs regards balayaient la nuit et s'attardait toujours nerveusement sur la lisière de la forêt. Ils craignaient d'apercevoir une forme bipède rodait autour d'eux. À vois basse, ils conversaient.


''Cet endroit me donne la chair de poule, je l'ai dis dès que je suis arrivé.
- Tu peux toujours repartir avec les navires demain.
- Si cela ne tenait qu'à moi, je le ferais. Pourquoi tu ne le ferais pas toi ?
- La fille du Haut-Général et son époux sont ici. Je serais prêt à donner ma vie pour la protéger. Alors tant qu'elle sera là, je reste.
- Je suis sûr que maître Zärfell pourrait très bien s'occuper de son enfant seul.
- Chut ! Attend, j'ai vu quelque chose...''

Les deux hommes se retournèrent vers Zärfell, tremblant presque dans leurs armures de plates. Quel soulagement de découvrir qu'il s'agissait d'une figure amicale. Ils se reprirent et saluèrent le jeune homme avant de poursuivre leur ronde. Il connaissait l'endroit, nul besoin pour eux de le guider. De plus, ils étaient les gardes de nuit, quitter leur poste créerait une faille dans les patrouilles. Dans le campement, beaucoup d'hommes dormaient à cette heure de la nuit. Quelques uns à même le sol, près du feu, d'autres dans les tentes. Le Général Yamisan, lui, ne trouvait pas le sommeil. Il avait installé la fille de Zärfell sur son lit de camp plus que confortable, et lisait les mêmes lignes depuis maintenant deux bonnes heures. Il essayait de comprendre cette île, ses animaux, son environnement. Quand quelque chose lui revenait ou le perturbait, il couchait ses pensées dans son journal militaire. Il comptait bien un jour remettre toutes ses notes à un scribe ou une poétesse de l'Empire et en faire des mémoires. Il jetait un regard paternel sur l'enfant, puis tourna une page.

''Général... ''L'homme se reprit face au signe de baisser la voix de l'officier et baissa le ton. Général, maître Zärfell est revenu.
- Bien bien. ''Il faisait signe au soldat de partir.

Lui ne quitterait pas cet endroit. L'enfant était sous sa protection après tout.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyDim 12 Juil - 11:55

~ Zärfell marchait d'un pas énergique. L'odeur qu'il sentait et les soldats qu'il voyait couchés par terre, dehors, en disait long sur l'état du campement. Cela avait presque l'air de quelque chose d'un peu "apocalyptique". Sûrement devaient-ils être tous et toutes bien fatigués. Harmattan regarda le décor et semblait réfléchir à la situation. Son nez délicat et affûté avait un peu de mal à supporter les effluves aux alentours, mais l'animal prit sur lui. Le jeune homme passa le plus discrètement possible, s'assurant en même temps que sa barrière magique était toujours active. En se rapprochant de la tente du Général, le Sylphe pouvait sentir la trace magique de sa fille. Il sourit. Etrangement, il ne se sentait pas si épuisé que cela. Néanmoins, il devrait bien rattraper cette nuit blanche plus tard. L'Alchimiste alla près du garde qui était devant la tente de Yamisan avant de pouvoir rentrer. A l'intérieur, l'odeur de cendre était moins forte. Le jeune homme découvrit le Général attablé et sa fille Yàssadja en train de dormir sur le lit de camp. Il en déduisit, avec ce qu'il voyait ici et avait vu dans le camp, que les Voleurs n'avaient pas dû revenir. Le Vétéran de guerre sourit et s'inclina :

- Re-bonsoir Général Yamisan. J'espère que vous allez bien. J'imagine que vous n'avez pas fermé l’œil depuis mon départ. Au fait, mille mercis pour avoir pris soin de ma fille et navré de vous avoir chargé de cette tâche.

Après s'être redressé, il alla observer rapidement sa petite Mage. Elle dormait à point et semblait paisible. Il sourit et caressa un peu la chevelure blanche de sa fille. Que d'agitations en une journée pour elle, même si Zärfell imaginait déjà que, dans quelques heures, elle bondirait du lit pour réclamer qu'on partît de nouveau à l'aventure, et ce sans attendre ! Puis, il laissa cette idée dans un coin de son esprit. Le magicien se tourna vers Yamisan avec un air bien plus sérieux. Harmattan s'était couchée tout près de Yàssadja et avait fermé les yeux. Elle allait écouter la conversation des bipèdes à mi-chemin entre éveil et sommeil. Le Voyageur marcha jusqu'au soldat de renom pour lui faire un rapport le plus concis et informatif possible de son expédition nocturne. Pas question de s'attarder sur des détails qui ne devaient pas intéresser l'homme de terrain qu'était Yamisan.

- Je viens vous apporter des nouvelles, Général. J'ai réussi à retrouver Marie Higgs et son animal. J'ai discuté avec elle. Hélas, les événements passés l'ont plutôt contrarié et elle ne souhaite pas vous rencontrer. Elle protège cet endroit, sa faune et sa flore, donc sa réaction est compréhensible. Nous sommes ici un peu comme des "envahisseurs". Néanmoins, elle ne nous en veut pas et a à cœur de vous aider. C'est pourquoi elle vous transmet cette carte.

L'homme aux cheveux d'albâtre lui tendit à deux mains le papier fourni par sa nouvelle amie. Il laissa le temps au Général d'en prendre un peu connaissance avant d'expliquer de quoi il retournait.

- Cette carte vous permettra d'organisation une exploration de l'île plus sereine, en évitant les zones dangereuses qu'elle a indiquées. Il faudra bien s'y tenir, Général, afin de ne pas revivre ce que nous avons vécu, mais je sais que vous en avez conscience.

Zärfell avait tout de même confiance en Yamisan et décida de lui fournir quelques détails qui semblaient aux yeux du magicien expérimenté plus "délicats" :

- J'ai croisé les créatures appelées Longs Cous dont nous avons relevé des empreintes plus tôt dans la journée. Elles sont gigantesques, mais totalement inoffensives. Les observations de dame Aïsha étaient justes : elles sont en effet herbivores, ainsi, elles n'attaqueront pas les soldats. De toute façon, au vu de leur taille et de la nôtre, elles nous écraseraient sans problème. Il vaut donc mieux éviter de trop s'en approcher par mesure de sécurité. Elles ressemblent à ça.

Et le jeune homme lui montra le dessin qu'il avait fait, avec une échelle approximative qui comparait la taille d'un Homme avec celle d'un de ces Longs Cous à Bras. Autant dire que c'était comparable à un caca de mouche face au Palais Impérial de Shoan, ou du moins, c'était quelque chose de très semblable à cela. Zärfell pensa qu'il devrait demander à Marie Higgs ce qu'étaient les traces qu'avaient trouvés Kota et Yamo et qu'il avait recopié dans son carnet. Il poursuivit :

- Aussi, je devrai vous laisser avant le levé du jour. Ma fille viendra avec moi. Marie Higgs veut me montrer davantage de choses au sujet des créatures de l'île. Cela nous permettra probablement d'en savoir davantage sur l'île, son environnement et ses animaux.

L'Alchimiste attendit les réactions de Yamisan avant de peut-être se reposer un peu avant de partir retrouver Marie. Il faut dire qu'il était bien tard et qu'il apportait à nouveau un paquet d'informations supplémentaires. Rapidement, Zärfell fit une introspection. Sa magie était loin d'être épuisée, même si la consommation régulière due à la barrière baissait lentement mais sûrement son énergie mystique. Il ne pourrait probablement pas maintenir le dôme magique en place quand il partirait avec Marie sur son île. Puis, il se reconcentra sur le moment présent. Le jeune homme observa le Général Yamisan. Ce soldat lui paraissait un peu fatigué.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyDim 12 Juil - 17:10

Le Général Yamisan écoutait le rapport de Zärfell. Il connaissait à peine ce jeune homme (physiquement du moins, car tout le monde dans l'Armée Impériale ou presque connaît l'époux de la Haut Général au moins de réputation) mais il appréciait chez lui son sens de l'initiative, du partage et de la découverte. Lui-même avait beaucoup investit de villes et de villages dans le passé et il aurait souhaité avoir à ses côtés un homme comme Zärfell. Il observait la carte que lui remettait Zärfell et calquait visuellement les tracés de Marie avec les déplacements qu'il avait planifié et ceux qu'il prévoyait. À son grand soulagement, aucun d'eux n'avait mis ses hommes en dangers. Il ne pût s'empêcher d'afficher une déception quand il apprit que la dénommée Marie refusait de le voir, lui et ses hommes.

Vous m'en voyez navré. Je connais ce genre de personnalité, cela dit. Sa rancune envers nous est justifié, bien qu'elle ne sache pas qui a réellement abattu les animaux autour de notre camps, il se rappelait du sort impressionnant de Zärfell, et sa méfiance n'en sera changé tant qu'elle ne connaîtra la vérité. Et aux vues de la relation que vous semblez bâtir avec elle, il vaux mieux qu'elle n'en sache rien.

Yamisan était un homme qui avait fait vœu de vérité (comme tout Officier de l'Empire se le devait, selon lui), mais comprenait l'utilité du mensonge pour camoufler certains affreuses vérités. Mais après tout, comme il appréciait à le dire lui-même, il n'y a rien à cacher si l'on ne commet rien qui le mérite. Il continua à observer la carte de Marie et parvint à évacuer sa fatigue par la découverte.

Parfait, si ces créatures ci sont herbivores, nous auront un danger de moins sur cette île. Je trouve leur apparence réellement fascinante. Vous êtes libres d'accompagner cette jeune femme maître Zärfell, je n'ai rien contre, loin de là. Vous pouvez vous reposer dans mon lit, auprès de votre enfant si vous le souhaitez. Je dormirais auprès de mes hommes, dans le camp. En des temps pareils, un meneur d'homme se doit d'être au plus près de l'action.

Il se rassit au fond de son fauteuil, laissant libre court au Sage Rouge de faire ce que bon lui plaira.

Enfin, quand le sommeil m'aura rattrapé. Pour l'heure, je dois admettre que cette carte me fascine. Cette Marie Higgs semble réellement être quelqu'un de passionnant, pour parvenir à cartographier cette île tout en évitant ses dangers.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyDim 12 Juil - 18:25

~ Le jeune homme écouta attentivement les réactions de Yamisan. Il affectionnait bien cet homme, c'était bien le genre de personne avec qui il pouvait partir en expédition en toute confiance. Le magicien se souvint qu'effectivement, Marie ne savait peut-être pas que c'était lui qui avait hélas carbonisé les deux Voleurs d'Utah. Il s'en voulait un peu, néanmoins, le trentenaire savait qu'il n'avait rien à se reprocher. Quand on se défendait pour sa vie, c'était ainsi. Lui n'était pas du genre à tuer les animaux, et même les plantes, pour le simple plaisir de voir des êtres vivants morts. D'un autre côté, il pouvait comprendre que Marie lui en voudrait. Elle avait le droit... Cette idée lui trotta dans la tête plusieurs minutes, tandis que Yamisan lui offrait gentiment la possibilité de dormir sous sa tente. Il s'inclina respectueusement pour le remercier avant de le laisser divaguer à ses réflexions et se reposer. Silencieusement, Zärfell s'approcha d'Harmattan et de sa fille. Son amie de voyage de longue date entrouvrit un œil. Le jeune homme vit qu'elle agita un peu sa queue, manifestation de son affection pour lui. Il s'accroupit et la caressa doucement. Cela l'apaisa un peu et lui fit oublier ses soucis. Harmattan, elle qui l'accompagnait depuis ses premiers pas de bambins. Un jour, il la verrait certainement mourir, malgré la grande longévité des animaux de son espèce. Cela lui fit un petit pincement au cœur... Harmattan vit ce passage sombre brièvement sur son visage.

- Qui a-t-il Zärf ?
- Rien... Je pensais que si on te tuait, j'en serai fou de rage je crois.
- Allons, dit-elle en ouvrant ses yeux et en clignant fortement des paupières ensuite. Je suis increvable ! Je t'ai vu toi et ton frère naître, j'ai vu tes enfants naître, alors, j'espère bien voir tes petit-enfants naître si tu as la chance d'en avoir plus tard. Peut-être même que je t'enterrerai, espèce de tête brûlée !
- Aha, très reluisant tout ça, aller, bonne nuit.

Et elle ronronna discrètement entre ses grandes mains qui polissaient son poil doux. Puis, il posa son bâton d'if, sa cape et son sac à côté du lit. Sa fille entrouvrit les yeux quand il s'allongea à ses côtés pour se ressourcer un peu. A vrai dire, le Vétéran ne dormirait pas vraiment, il devait veiller sur la barrière, mais cela lui ferait un peu de bien. Elle sourit, bredouilla quelque chose qui disait qu'elle était "super contente" de le revoir avant de se rendormir en se roulant en boule. Zärfell l'observa d'un œil paternel quelques instants. Il vit son petit corps respirer tout doucement. Lui aussi avait dû se rouler en boule sous des couvertures quand il était gamin. Puis, le trentenaire contempla le plafond de la tente. C'était assez coloré. Enfin, il ferma les yeux et se reposa le temps qu'il put. En réalité, il médita plus qu'autre chose, n'écoutant que les bruits aux alentours et le mouvement régulier, lent, profond, de sa propre respiration. Son esprit n'eut qu'une pensée dérangeante, celle du Ministre Morlo. Pourquoi ? Comment ? Aucune explication possible, cet événement l'avait juste beaucoup marqué. Le soleil n'était pas encore levé quand il ouvrit les yeux. Toutefois, il avait un peu de mal à émerger de son temps de repos. Ce fut sa fille qui le secoua :

- Papa, papa ! C'est quand qu'on repart à l'aventure ? Dis ? Moi j'ai assez dormi, aller !

Il esquissa un sourire. N'avait-il pas eu raison ? Il referma discrètement ses yeux juste pour l'embêter. Il se sentit de nouveau secouer par Yàssadja qui semblait s'impatienter.

- Aller, papa, le dodo, c'est fini ! Bouge tes grosses fesses de feignant !

Le Sylphe ouvrit d'un coup ses yeux sur sa fille qui les vit. Elle s'arrêta d'un coup, comme un enfant prit sur le fait d'une bêtise. Mais, aussitôt, en voyant son père sourire lentement, elle sourit aussi.

- Qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ?
- Voir les créatures fantastiques de Marie Higgs.

La future Mage écarquilla de grands yeux. On pouvait presque saisir les étoiles qui y brillaient.

- C'est vrai, dis, papa !?
- Oui, alors, dit-il en se redressant et en s'étirant. Laisse juste ton jeune père se lever doucement, d'accord ?
- Non !

Et elle bondit du lit ! Harmattan sursauta en voyant la gamine tout près d'elle et leva d'un coup la tête. Elle vit une petite fille surexcitée, presque en train de sautiller. L'animal soupira. Elle ne connaissait que trop bien cette attitude : tel père, telle fille !

- On y va ! On y va !
- Oui, on y va !

Et le jeune homme se leva à son tour pour s'étirer de tout son long et faire un peu de gym, tandis que Yàssadja courait partout. Zärfell s'adressa alors à elle :

- Eh, Yàssadja. Viens.

Elle vint voir son père qui se mit à sa hauteur.

- Ce lit, on te l'a prêté, non ?
- Oui.
- Alors, que penses-tu qu'il faille faire ?
- Hum...

La fillette aux grands yeux clairs regarda le lit de camp. Son père sourit et poursuivit :

- Au lieu de courir partout, tu devrais secouer les couvertures, taper un peu ce lit qu'on t'a gentiment prêté, puis plier les couvertures et les remettre comme il faut sur le lit, d'accord ?

Elle acquiesça, pleine d'énergie, et s'exécuta. Harmattan, à son tour, se leva et s'étira comme un chat. La magicienne revint de dehors avec les draps secoués sur sa tête.

- Papa, dis, tu m'aides à les plier ?
- Oui, viens, on va faire ensemble.

Après avoir mis en carré les couvertures, la fillette tapa le lit pour enlever les saletés. Puis, Zärfell lui donna les couvertures qu'elle posa comme il faut sur le lit. Yàssadja sourit et se tourna d'un coup vers son père.

- Ça y est, c'est tout propre papa !
- Oui, super, bien joué. Maintenant, on va chercher le Général pour dire qu'on s'en va.

La jeune fille acquiesça à nouveau. Avant de partir, son père lui prêta une brosse à cheveux pour remettre un peu en place sa tignasse. Puis, elle suivit son père. Elle se contenait pour ne pas sauter partout. Tout en cherchant le chef de l'expédition, le trentenaire saluer les quelques soldats déjà levés. Il finit par trouver le Général, auprès duquel il s'inclina. Harmattan était quant à elle encore un peu endormie et partit plus loin pour se secouer et faire un brin de toilette.


- Général Yamisan, bonjour, commença le jeune homme. Merci pour le prêt de votre tente.


Il regarda sa fille qui comprit :


- Oui, merci monsieur, c'était très gentil, dit-elle avec un grand sourire et en s'inclinant vivement. On a tout bien remis, comme ça, vous ferez un bon dodo quand vous voudrez !

Cela se voyait à des kilomètres qu'elle bouillait d'impatience. Elle avait les poings serrés et son sourire s'accrochait presque à ses oreilles.

- Nous allons partir pour la journée je pense, peut-être un ou deux jours de plus, je ne sais pas vraiment. Si jamais, je trouverai un moyen de vous faire parvenir un message. Aussi, je tenais à vous informer qu'au levé du jour, la barrière que j'ai mise en place disparaîtra. Il m'est difficile, dans un lieu dépourvu entièrement de magie et en étant loin du lieu d'émission de mon sort, de tenir ce dôme en place de manière efficace. Comptez sur vos Mages Arc-en-ciel si nécessaire.

Puis, après quelques dernières mises au point et une vérification des vivres et autres objets qu'il avait dans sa besace, Zärfell se mit en route avec ses deux amies. Sa fille lui posa plein de questions. Le jeune homme lui expliqua entre autres qu'il marchait en direction du levé du soleil. Ils gagnèrent la plage et avancèrent en direction de cette objectif. L'aube pointait à peine et la troupe arriva au lieu indiqué par Marie au moment où l'astre céleste allait jaillir de l'eau comme si une divinité solaire surgissait des profondeurs d'un autre monde.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyDim 12 Juil - 18:59

Un des gardes s'approcha du feu de camp central en se grattant le menton, épuisé par le réveil. Il avait dormit huit heures environs et entamait sa journée avec le lever du soleil, maintenant très proche. S'approchant du feu, il allait prendre le petit-déjeuner des soldats de l'Empire.

Hey Tokiro.... Alors quoi de bon ce matin ?
- Respects Assani. Comme d'habitude, boulette de riz et lait de soja.
- Du premier choix... Merci l'ami.

Les boulettes de riz étaient à peine salée, et le lait de soja se conservait mal dans cette partie si reculée de Pandore. D'ailleurs étaient-ils encore tous sur Pandore ? C'est une question qu'ils se posaient tous, sans jamais réellement l'avouer. Le Général Yamisan se levait en même temps que ses soldats, mais avec le privilège de pouvoir grommeler, contrairement à ses hommes. On oserait rien lui dire.

L'officier se taillait la moustache à l'aide de sa dague effilé, un morceau de métal poli faisant guise de miroir. Il manqua de s'égorger de surprise quand la petite boule d'énergie qu'était la fille de Zärfell bondit pour le saluer. Fort heureusement, ses réflexes étaient encore assez développés pour éviter sa trachée. Il sourit devant la gentillesse et la délicatesse de l'enfant, mais se doutait que cela était aussi dû à l'autorité du père. Mais il ne manqua pas de remercier les deux membres de la famille avant de reprendre son rasage.


Fort bien maître Zärfell, nous saurons attendre votre retour. J'espère simplement que la tempête ne sera pas revenue pendant votre absence. Si cela était le cas, je ne sais comment nous pourrons vous récupérer.

Et il adressa ses respects au Sage Rouge avant de se concentrer sur la partie délicate de son œuvre capillaire.

Marie terminait les vérifications de son petit navire quand le soleil pointait à l'aube. Brek, de son côté, sautait après les oiseaux marins qu'elle prenait en embuscade en guise de petit-déjeuner. Alors qu'elle allait en attraper un, elle s'arrêta subitement et regarda vers la plage comme le ferait les oiseaux. Elle se mit à renifler l'air bruyamment, ses deux narines situées au sommet du museau respirant bruyamment. Marie aperçut la réaction de son animal et lâcha ses cordes avant d'observer dans la même direction qu'elle. C'est là qu'elle vit Zärfell, sa fille et son animal se présentaient pile à l'instant qu'elle avait fixé. Elle revint sur ses nœuds en appelant son Voleur pour la calmer. Elle salua ensuite le jeune homme d'un grand geste de main.


Paix de l'âme Zärfell ! La mer est clémente ! Nous pourrons partir à l'instant prévu ! Prends place toi et les tiens ! Brek !?

Elle bondit dans son bateau et le Voleur fit de même, prenant la place à côté de sa maîtresse.

L'embarcation était assez grande pour y contenir une dizaine de personne. C'était un petit voilier en apparence, certes, mais sa grande voile ne manquait pas d'allure. Il y avait des bancs pour s'asseoir, matelassés de manière rustiques avec de la paille et des tiges de ce qui semblait être du roseau. Un grand seau vide trônait sous chacun d'entre eux. À l'arrière du navire, deux grandes caisses semblant servir à contenir les vivres se trouvaient sous un sac de toile. Marie restait à l'arrière du bateau, près de la barre, et tenait solidement d'une main la corde qui lui servirait à déplier, puis guider la voile. Quand tout le monde se trouva installé, elle tira sur la corde et l'embarcation prit la mer.


Nous en aurons pour une heure de navigation à peu près. J'ai hâte de rentrer ! L'aventure, c'est une chose, mais mes animaux me manquent !
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyLun 13 Juil - 17:42

~ Zärfell voyait le soleil apparaître doucement. Sa fille regardait le spectacle avec admiration. Elle déclara qu'elle trouvait cela très beau et le jeune homme acquiesça. Harmattan se roulait allègrement dans le sable afin de laver son poil, comme les siens le faisaient généralement dans les dunes du désert ou les tas de sable en zone aride. Elle se releva d'un coup et se secoua avec énergie. Le roux flamboyant de son pelage resplendissait de nouveau. Soudain, une voix attira l'ouïe fine de la rinoral qui tourna sa tête en direction de Marie, suivie bien vite par les deux bipèdes. Le magicien sourit tout en s'approchant avec Yàssadja. Néanmoins, celle-ci courait déjà dans la direction de Marie, impatiente de voir ses animaux. Elle avait englouti son petit-déjeuner en quatrième vitesse et sûrement n'aurait-elle qu'un coup de mou le soir venu. Une fois à la hauteur de Brek et Marie, Zärfell retint un peu sa fille en la prenant dans ses bras. Elle gigota un peu, puis finit par se tenir tranquille :

- Bonjour Marie. En effet, la météo est superbe, nous avons de la chance !
- Bonjour Marie ! Je suis contente de te revoir !! J'ai hâte de voir tous tes animaux !!

Puis, tous prirent place dans l'embarcation. Yàssadja parcourait tranquillement le navire, comme pour si la marche très matinale qu'elle avait faite ne l'avait pas fatiguée le moins du monde, bien au contraire ! Harmattan se tenait assise aux côtés de son maître, paisible. Le Vétéran se tourna vers Marie quand elle lui expliqua la durée du trajet. Il acquiesça en souriant :

- Super ! Et je te comprends, c'est toujours quelque chose quand on revoit sa famille.

Après tout, les animaux étaient aussi une famille ! Zärfell sentit sa force magique croître lentement. Maintenant qu'il n'y avait plus le dôme - qui avait dû disparaître dans une grande traînée blanc-bleu -, il avait de nouveau accès à son plein potentiel et cela le réjouissait. Il pria juste la Divinité de veiller sur les hommes et les femmes de Shoan restés sur l'île qu'il venait de quitter. Zärfell détailla le bateau et se pencha un peu pour voir s'il pouvait observer quelques animaux du milieu marin. Puis, une question lui traversa l'esprit et tandis que sa fille s'extasiait devant tout ce spectacle, le trentenaire se tourna à nouveau vers Marie Higgs qui était aux commandes.

- Dis, Marie, il n'y a pas de magie dans cet archipel ?

Le Sylphe se demanda même si elle avait connaissance d'une telle science. Un monde dépourvu totalement de magie ? Avec pas même une pierre dégageant un fragment de force mystique ? Hum... Zärfell avait du mal à se le conceptualiser. Cela lui paraissait si incongru !
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyLun 13 Juil - 20:03

Le vent soufflait sur les visages des passagers et de la navigatrice qui gardait constamment un œil sur l'horizon et une main sur la barre. Elle essayait de manœuvrer le navire le mieux possible et d'éviter les vagues, pour que l'enfant de Zärfell ne passe pas par dessus bord. À un moment de la traversée, Brek se mit en garde et claqua des mâchoires en hurlant vers une énorme queue de baleine qui jaillissait de l'eau pour en retomber en éclaboussant tout un un bon mètre. Marie cria des mots dans sa langue et l'animal revint sur le navire d'un air plus concentré. Les Voleurs n'étaient pas des animaux marins et ne mangeaient pas de poissons, mais si une proie potentielle passait sous leurs museaux, la tentation d'attraper un animal se mouvant était trop belle. Marie leva le regard vers le ciel et pivota légèrement la barre.

De la magie ?'' Répéta-t-elle à la question de Zärfell.''Comme quand on fait disparaître une pierre dans un verre ? Bien sûr que si, je connais moi-même quelques tours, je les fais parfois pour épater les enfants qui visitent mon élevage. Enfin, c'est plutôt des farces que de la magie, mais le résultat est le même.

Et elle ria rien qu'en y pensant.

Tiens, regarde, on arrive !

Brek s'avança jusqu'à la proue du navire et manqua de tomber dans l'eau. Sa longue queue en balancier fouettait l'air avec force.

Retiens ta fille Zärfell, un coup de queue de Brek et c'est la baignade.

Face à eux, une falaise surplombant une plage de galet et de rochers, au sommet de laquelle reposait une grande maison en bois. Un escalier descendait le long de la falaise dans une pente douce et menait jusqu'à un chemin de terre qui dominait la mer. Marie ferma la voile pour ralentir au maximum la course de son navire et termina à la rame. Elle parvint à amener l'esquif jusqu'à un ponton, plus à la gauche du point d'arrivée initial. Là, elle jeta une corde qui s'enroula autour d'un point d'attache et tira le navire jusqu'à son arrêt total. Brek bondit immédiatement sur le ponton et lança un appel retentissant. Il y eut quelques instants de silence, puis une myriade de sons et de bruits différents répondirent au cri du Voleur d'Utah.

Eh ouais Brek, on est de retour à la maison. Aller hop !

Elle sortir une grande caisse en bois du navire et deux sacs de toiles qu'elle passa sur ses épaules, après avoir sécurisé la tenue de sa besace.

Zärfell, puisque tu es là, tu veux bien m'aider ? Prends la caisse avec toi, ça ne devrait pas peser trop lourd. Et Yassadja, c'est ça ? Tiens, tu peux porter mes livres si tu veux.

Elle tendit à l'enfant un sac plus petit qui contenait des dizaines de rouleaux, de petits carnets, de longues feuilles d'arbres pliées en quatre.

Encore un effort, c'est l'instant de l'ascension, aha. Faites attentions, l'escalier reste près de la mer, il peut glisser parfois. Brek !?

Le Voleur répondit par un cri et prit les devants, grimpant les marches quatre à quatre avec agilité, pour un reptile bipède.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMar 14 Juil - 8:24

~ Quand Marie répondit, Zärfell comprit tout de suite qu'ils ne parlaient pas de la même "magie". Son amie évoquait plutôt la prestidigitation que de magie. Le jeune homme n'eut pas le temps de poursuivre la discussion que, déjà, l'île de Marie était en vue. Zärfell se leva et admira la découverte. Sa fille aussi s'était arrêtée et contemplait la décor. Le jeune homme, sur conseils de Marie, rappela Yàssadja près de lui. Elle se tint à sa jambe et il la prit aussitôt dans ses bras.

- C'est beau, papa.
- Oui, c'est très joli.
- C'est pas comme Shoan.
- Non, c'est un peu plus... Sauvage, en un sens.

Puis, Harmattan se leva et fut l'une des dernières à descendre du bateau. L'eau était loin d'être son élément, par contre, la plage de galet en face lui donnait déjà plus envie. Harmattan raffolait des galets chauds, sur lesquels elle aimait s'étendre et lézarder au soleil. Le cri de Brek la fit sursauter et ses grands oreilles rousses se dressèrent comme des radars. Elle capta le moindre son émis, ne pouvant en identifier aucun. Son instinct animal l'invitait à la méfiance, car tout ce qui était inconnu suscitait, chez les membres de son espèce, à la fois la curiosité et la plus grande prudence. Le magicien posa sa fille à terre qui parut d'un coup dans le même état que la rinoral. Elle avait envie d'y aller et, en même temps, elle avait peur de se faire dévorer. Si seulement sa magie avait été aussi puissante que celle de son père... Zärfell, quant à lui, était ravi. Il se tourna vers la maîtresse des lieux qui déchargeaient des objets. Il marcha pour venir l'aider, sa fille collée à lui. Le jeune homme acquiesça :

- Avec joie !

Et il saisit la caisse que lui avait indiqué Marie. Le Sylphe la souleva sans trop de difficulté sous l’œil surpris de sa fille. On eût dit qu'elle eût bien voulu tenter elle aussi de porter la caisse... La petite Mage tourna vivement la tête quand Marie l'interpella. Elle s'exécuta et prit le sac, toute contente de pouvoir aider et montrer sa force ! Elle retrouva d'un coup le sourire, comme n'importe quel enfant capable de changer d'humeur en un rien de temps.

- Regarde papa, moi aussi je porte des trucs lourds !
- Oui, je suis très impressionné.

Et elle partit aux côtés d'Harmattan grimper les marches devant son père. Zärfell, qui avait préféré fermer la marche, gardait un œil sur sa fille tout en faisait lui-même attention à ne pas glisser avec son chargement. Le jeune homme s'interrogea : à quoi pouvait bien ressembler la maison de Marie et son élevage ? Sa fille était concentrée à ne louper aucune marche car, même si pour une enfant de quatre ans elle était plutôt grande, la magicienne surveillait son avancée. Le magicien prit quelques secondes pour observer la mer. Pouvait-il voir l'île d'où ils venaient ? Peut-être. Puis, après cette ascension, ils atteignirent enfin le sommet. Yàssadja se figea en découvrant la maison, Harmattan venant tranquillement la rejoindre. Elle commença à déballer des choses à son amie velue et rousse, lui disant qu'elle aussi, un jour, elle aurait sa maison, avec son jardin et un immense potager, qu'elle inventerait des sortes d'éoliennes pour avoir de l'électricité en continu dans des boules lumineuses... Harmattan trouva cette dernière idée très étrange ! De l'électricité, comme ça, dans une maison ? Elle s'imagina un nuage de foudres craquant dans tous les sens, attaquant le bois et éblouissant de toutes parts... Elle déclara à Yàssadja qu'elle trouvait cela très dangereux et qu'il valait mieux se servir d'une pierre magique pour éclairer un lieu. Zärfell se tourna vers Marie :

- Elle est sympa ta maison. Au fait, où est-ce que je te pose cette caisse ?

Il observa l'objet. Que pouvait-il bien y avoir là-dedans ? Cela ne lui semblait pas peser si lourd que cela.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMar 14 Juil - 10:40

Le groupe, peu commun sur ces îles s'il en est, grimpait doucement les marches de l'escalier en bois jusqu'à enfin atteindre le sommet.

La façade de la maison de Marie était accueillante. Son allure modeste et solide à la fois, apportée par le bois, était parfaitement acclimaté au climat local, comportait deux étages. Une rambarde ceinturait le bâtiment, recouvert par le prolongement du toit et soutenu par de petites colonnes en bois à intervalles réguliers, tous les sept mètre environs. Une barrière faisait aussi le tour de cette rambarde. Plusieurs persiennes marquaient les différentes pièces que devait contenir cette maison. Une porte vitrée comme une fenêtre marquait le centre de la demeure. L'étage dépassait le tout et semblait avoir été rajouté après la fin de la construction de la bâtisse.

Sur la gauche, un grand champ marquait par une barrière en bois, bien plus épaisse. Des animaux y pâturait paisiblement. Haut comme un adulte et massifs, leurs gros corps était soutenu par quatre pattes puissantes, semblables à celle d'un rhinocéros. Leurs crânes en bec de perroquet était surmonté d'une grande crête osseuse qui couvrait leurs cous quand ils levaient la tête pour observer les alentours. Au dessus des yeux, deux cornes massives et terrifiantes, à la pointe redoutable qui s'avançaient vers l'avant de l'animal, comme celles d'un taureau. Le troupeau contenait des adultes et des enfants. Il se nourrissait de l'herbe verte en cette saison et s'abreuvait dans une sorte de marre où poussaient roseaux et fougères étranges. Les bébés, à peine plus hauts qu'un chien, courraient gaiement entre les pattes des adultes.

Sur la droite, plus loin au bout d'un sentier marquait par le passage humain, il y avait une étable elle aussi de construction solide, et entourait d'une barrière en bois beaucoup pus haute, comme pour empêcher un animal de sauter par-dessus. Son toit en triangle était couvert de tuiles noires et un ingénieux système de bambou vides permettaient d'évacuer l'eau jusqu'à de grands tonneaux. Entre l'étable et la maison, il y avait un potager et de grands champs de céréales diverses, mais aussi des herbes et des plantes qui ne poussaient qu'à Pangéa. Beaucoup étaient des versions démesurées des plantes locales du reste de Pandore.

Brek s'avançait vers le premier enclos et les animaux réagirent immédiatement en beuglant et en protestant. Les plus belliqueux firent volte-face pour s'interposer entre le Voleur et leurs petits. Cela n'échappa pas au regard assidu de Marie qui leva immédiatement la voix pour rappeler l'animal. Le reptile bipède fit volte-face, bien conscient de s'être fait disputé par l'humaine. C'est là que la porte s'ouvrit sur un grand homme, suivit peu après par une femme et un adolescent. L'homme avait tout de la carrure du fermier : des muscles saillants, un menton taillé à la serpe, des bras forgés à la fonte, un cou de taureau, des cuisses comme des piliers. Il avait le crâne dégarnie mais portait avec fierté la moustache. La femme derrière lui semblait beaucoup plus fragile, mais cela n'était que caché les apparences : la courbe de son ventre démontrait une force que seules les futures mères pouvaient avoir. Elle avait de beaux cheveux bruns coiffés en deux tresses qui tombaient sur sa petite poitrine. Son visage était plus doux et respirait la fraîcheur. Et l'adolescent était un parfait mélange des deux : un corps de travailleur avec un visage doux. L'homme ouvrit de grands bras avec un sourire qui partait d'une oreille et finissait à l'autre.


''Paix de l'âme, Marie ma nièce ! Te voilà enfin de retour !
- Amour d'autrui, Astaroth mon oncle ! ''Et elle se cala dans les bras de l'homme qui les referma dans une étreinte à briser un arbre. Marie sortit de ce câlin d'accueil et réalisa le même avec la femme, qu'elle présenta comme sa tante, nommée Cassie, et l'adolescent, son cousin, nommé Klau. Le fermier remarqua le père et la fille de Pandore restaient en arrière le temps des retrouvailles.
- Mais que vois-je ?! Qui sont ces personnes, et cette étrange créature ?'' Était-il nécessaire de rappeler que les habitants de Pangéa n'avaient jamais vus de rinoral ?
- Ce sont des amis, Zärfell, père de Yassadja, sa fille, et maître d'Harmattan, l'étrange créature dont tu parles.'' Elle parla plus bas. ''Ce sont des Étrangers.
- Oh je comprends ! Encore des rescapés ! Eh bien, paix de l'âme à toi, Zärfell ! Bienvenu parmi nous ! J'espère que ma nièce n'a pas été trop rude avec toi !
- Ce ne sont pas des rescapés, ils t'expliqueront mieux que moi.
- Entrez donc, nous n'attendions pas autant de personnes pour le retour de Marie, mais il doit y avoir assez de pains et de fruits pour tout le monde.'' Invita Cassie en présentant la porte.'' Marie, il y en a deux qui ont hâte de te revoir !
- C'est vrai ! Mes bébés ? Où ils sont mes bébés ?!?'' S'exclama la blonde en oubliant presque les règles de politesses. ''Oh hum, excuse moi Zärfell. Pose la caisse ici. Dit-elle en désignant un espace sous la terrasse de la maison.
- Je vais te débarrasser de ça Yassadha. Dit Cassie en prenant le sac de livres.
- Entrez entrez ! Klau et moi allons ramener Brek près des siens ! Sa meute doit lui manquer ! Dit Astaroth en s'approchant du Voleur et en lui caressant le cou.
- Merci mon oncle. Vient Zärfell, fais comme chez toi. Conclu Marie.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMar 14 Juil - 12:19

~ Zärfell découvrait le lieu avec beaucoup d'intérêt. Les animaux de l'enclos l'intriguaient particulièrement, tout comme les plantes non loin... Ici, tout paraissait plus grand. Le Voyageur avait très envie d'aller étudier tout cela, de faire des analyses, de comprendre, de dessiner quelques croquis... Mais il fallait se retenir. La maison suscitait aussi sa curiosité. Comment des gens pouvaient-ils vivre entièrement à l'abri de Pandore ? Cela le surprenait encore un peu. Soudain, l'apparition de la famille de Marie coupa toutes pensées de scientifique à Zärfell. Il se tint en silence et observa à l'écart les retrouvailles. L'homme répondant au nom d'Astaroth paraissait sympathique, il rappelait au trentenaire certaines personnes de son village natal, ceux qui étaient principalement des paysans ou des éleveurs. Puis, il y eut Cassie et Klau. Les oreilles d'Harmattan tressaillirent quand son nom fut prononcé et elle pencha un peu la tête. Zärfell resta bien droit, avec un léger sourire aux lèvres quand on les remarqua. Yàssadja observa le ballet des salutations devant elle avec curiosité. Qui étaient tous ces gens ? Enfin, c'était tant mieux, dans sa tête, plus on était nombreux, plus on s'amusait ! Le fils de l'Empire s'inclina respectueusement quand on le salua, lui et les deux filles à ses côtés. La petite magicienne sourit. A la question d'Astaroth, Zärfell fut compendieux :

- Enchanté de vous rencontrer, merci pour votre accueil. Oh non, je dois même une fière chandelle à votre nièce.

Quand Marie lui indiqua un endroit pour la caisse, le jeune homme s'exécuta tout en observant du coin de l'oeil l'excitation de son amie. Apparemment, la naissance des créatures semblait grandement attendue et il pouvait le comprendre. Yàssadja leva la tête quand Cassie vint lui prendre le sac. Ses grands yeux clairs détaillèrent ce visage sympathique qui lui rappela quelques instants sa maman, mais aussi son petit frère. Elle remercia la dame avant de voir son père revenir, avec sa cape qui s'agitait un peu sur ses épaules et le bâton d'if à la pierre scintillante. Puis, sans rien dire d'autre, Zärfell pénétra dans la demeure de la famille de Marie. Le magicien se laissa porter par le mouvement. Une fois rentré, il déclara en souriant :

- J'ai quelques vivres aussi dans ma besace, je peux partager sans problème. Je peux aussi cuisiner si vous avez besoin, madame Cassie. Je fais souvent le repas pour mes enfants.

Harmattan renifla l'air avant de se coucher à quelques pas de la porte d'entrée. Elle préférait rester là que de s'avancer davantage pour l'instant. Yàssadja se tenait au pantalon de son père tout en découvrant le lieu. Zärfell la prit alors dans ses bras, surtout pour éviter qu'elle ne courût partout comme elle savait si bien le faire quand elle avait une idée en tête. Il s'interrogea sur la présence de la famille de Marie ici, mais il préféra se tourner vers Cassie :

- Vous habitez ici depuis longtemps, madame Cassie ?
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMar 14 Juil - 13:09

Cassie menait la marche, suivit de près par Marie. En face de la porte un escalier menait jusqu'à l'étage supérieur à côté du couloir qui traversait la maison de part en part. On pouvait voir l'autre partie de la terrasse par la porte ouverte en face. Des deux côtés de l'entrée, une galerie large de 6 mètre se prolongeaient tout autour de la maison. En s'avançant un peu plus, on découvrait que l'escalier se situait au milieu d'une grande pièce centrale qui ressemblait énormément au salon et à la cuisine dans le même temps. Avant de rentrer dans cette pièce, Cassie ouvrit un petit portillon, comme celui que l'on utilise pour empêcher les enfants d'accéder à une pièce. Le salon était vaste et faisait au moins 16 mètres de large pour une surface avoisinant les 48 mètres carrés. Il y avait un grand canapé qui semblait confortable autour d'une table basse à l'apparence abîmée. Du coté cuisine, une autre table plus haute était recouverte d'une nappe blanche. Plusieurs portes qui menaient à d'autres pièces adjacentes marquaient les murs. Au sol, il y avait de nombreux jouets : des balles en bois, des bouts de branches écorcées en certaines parties, et un mannequin en paille fortement abîmé, qui représentait une sorte de lézard bipède terrifiant.

''Oh je n'habite qu'à moitié ici Zärfell. Mon époux, mon fils et moi gardons l'élevage de Marie quand elle part à l'aventure. Nous avons une ferme sur une autre île.
- Mes bébés !!!'' S'exclamait Marie en posant ses deux sacs sur le sol et en se mettant à genoux. Une forme quadrupède bondit de sous la table et l'autre depuis un panier en osier situé dans un coin de la pièce. Deux animaux grands comme un gros chat se jetèrent dans les bras de la blonde. L'un avait une apparence élégante et docile, avec une bouche plate comme un bec de canard et un semblant de corne se prolongeant dans l'arrière du crâne, comme un tube. L'autre ressemblait à une tortue avec un dos recouvert d'épaisse carapace et une queue qui se terminait comme une petite massue. Marie se laissa emporter à terre par les animaux en riant, chacun semblant se battre pour avoir l'attention de l'éleveuse. Mais chacun était satisfait de ressentir la joie des retrouvailles avec la propriétaire des lieux.

''Aller aller, stop stop ! On a des invités, stop !''

Elle parvint à se relever, les deux animaux tournant autour de ses jambes. Puis ils aperçurent les invités. La réaction fut différente pour chacun d'eux. Celui avec le petit tube se cacha immédiatement sous la table, si possible près des jambes de Marie. Le deuxième se plaqua au sol, protégeant son ventre et leva sa queue-massue en l'air en l'agitant, comme un scorpion sur la défensive. Il regardait notamment Harmattan et semblait bien vouloir lui dire qu'elle n'avait aucun intérêt à l'approcher, lui ou son camarade. Cassie l'attrapa et le souleva, non sans difficulté.

Laisse le moi Cassie.'' Dit Marie en prenant le petit dans ses bras. Excuse moi Zärfell, elle est très craintive, c'est dans leurs natures. Et puis, ici, les animaux à poils ont tendance à dévorer les œufs ou les bébés. C'est pour cela que Brek s'était méfiée d'elle lors de notre première rencontre.
- Merci de proposer tes vivres Zärfell, tu peux les poser ici si tu veux.'' Dit Cassie en désignant un petit comptoir où se trouvait les ustensiles pour la cuisine. Nous verrons ce que nous pouvons faire avec.
- Assis toi Zärfell.'' Continua Marie en présentant les chaises d'une main. ''Je dois faire les présentations. Elle, c'est Tanky. Et celui caché sous la table, c'est Pary. Ce sont mes enfants.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMar 14 Juil - 13:43

~ Yàssadja écoutait ce que disait Cassie quand elle vit les deux créatures apparaître. Harmattan ne bougea pas, observant la scène avec grande attention. Qu'était-ce encore que ces deux choses-là ? Zärfell sourit en voyant Marie renversée par le duo. Il n'avait jamais vu des animaux pareil ! C'était beau de voir un lien Homme-animal, du moins, le magicien y était très sensible. Il comprit la réaction de crainte des deux créatures quand Marie Higgs leur fit comprendre qu'il y avait des inconnus sur le territoire. Le Voyageur détailla d'ailleurs ces actions d'auto-défense. Elles ressemblaient assez à celles observer chez certains animaux sur Pandore. Harmattan se sentait viser et plissa un peu les yeux, pensant : qu'est-ce qu'on me veut encore ? L'animal, certainement bien plus âgé que les deux petits en face, ne broncha pas et resta impassible. Néanmoins, elle était prête à riposter avec sa corne et toute sa vigueur et son agilité si on venait physiquement à la menacer. Cependant, pour l'instant, elle resta tranquille, sans bouger, presque l'air habitué à de telles réactions.

Yàssadja regarda le spectacle avec beaucoup d'intérêt, surtout la réaction de l'espèce de tortue. Ça pouvait se caresser, ces créatures-là ? C'était la seule question qu'elle se posait depuis le poste d'observation qu'était les bras de Zärfell. En voyant Cassie soulever la créature qu'observait sa fille, le magicien en déduisit qu'il devait peser plus lourd que sa taille ne le faisait croire. Quand Marie commenta la réaction de ses deux bébés, Zärfell acquiesça :


- Je comprends mieux, c'est normal. Mais, ne t'en fais pas, Harmattan est plutôt du genre tranquille, surtout qu'elle a l'habitude des bébés en tout genre, hein, ma grande ?

Ses oreilles frémirent pour dire "oui" et Zärfell sourire. Puis, le père de famille se tourna vers Cassie qui lui proposait de poser ses vivres. Le jeune homme marcha et déposa sa fille à côté de lui.

- D'accord madame Cassie, merci. Tiens, Yàssadja, tu m'aides à vider le sac ?
- Oui, je prends quoi ?
- Toute la nourriture que tu trouves s'il te plaît.

Elle passa des bocaux de fruits secs et de viandes salées et séchées. Elle passa aussi des graines et un peu de pain, puis des petits pâtées en bocal et quelques décoctions. Il n'y avait que des choses qui pouvaient se conserver longtemps et une fois la besace vidée, Zärfell la trouva bien légère. Revenant vers Marie, il la remercia et s'assit, prenant sa fille sur ses genoux. La petite Mage semblait se retenir de courir partout, néanmoins, elle se tortilla dans tous les sens pour bien voir Tanky et Pary. La fillette se dressa sur les cuisses de son père et sourit, tandis que le père la tenait aux côtes, de peur qu'elle ne tomba en s'agitant trop.

- Ils sont adorables, sourit le jeune homme. Et c'est quoi comme espèce ? Elles ont l'air différentes des animaux de l'enclos qu'on a vus tout à l'heure. Au fait, tu m'autorises à les dessiner dans mon carnet ?

Yàssadja n'avait qu'une envie : les toucher ! L'apparence singulière de ces créatures suscitait son désir de découverte propre à tous les gamins intenables de son âge. Finalement, elle craqua :

- Ils sont trop mignons, je peux les caresser ?

Son père ne répliqua rien, préférant laisser sa fille discuter avec Marie ou Cassie, même s'il n'était pas tout convaincu que ces animaux aussi sauvages se laissent ainsi approcher par une inconnue.
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MessageSujet: Re: Un pas dans un monde inconnu...   Un pas dans un monde inconnu... - Page 2 EmptyMar 14 Juil - 14:16

Marie sourit à la question de la fille de Zärfell. Elle se tourna vers elle, posa Tanky sur ses genoux, et la cala entre ses bras.

Bien sûr, vas-y. Il faut que tu la caresse ici, sur le crâne, entre les deux yeux.'' Expliqua-t-elle en joignant le geste à la parole. Le crâne de cet animal était assez plat, il y avait largement la place pour que l'enfant y dépose sa main.'' Vas-y très doucement. Elle ne te connaît pas donc elle aura forcément un peu peur. Mais elle se laissera toujours plus approcher que Pary.

Marie laissait Yàssadja faire tout en la surveillant. Si elle faisait mal, elle allait la corriger. Si Tanky s'agitait, elle allait la calmer. Elle avait l'habitude, beaucoup de parents venaient la voir pour initier leurs enfants à l'éducation et le soin de ces animaux.

Bien sûr que tu peux les dessiner Zärfell. Enfin si tu y arrives, Pary risque de rester cacher un long moment. Il est très craintif, comme tu as pu t'en douter.
- Oui, même nous il lui a fallut un long moment pour qu'il nous laisse l'approcher.'' Confirma Cassie en posant sur la table les fruits secs de Zärfell avec le pain et les fruits frais de Marie.
- Tanky est un Lézard Rigide, on appel son espèce ainsi à cause de l'armure de plaques osseuses qui couvrent son dos. Ce sont des animaux bornés et assez agressifs, qui vivent en petit troupeaux dans les forêts tropicales et les plaines. J'ai sauvé son œuf d'une attaque de Voleurs d'Oeufs sur une autre île. Mon troupeau n'a jamais réellement voulu l'accepter, alors je l'ai gardé avec moi. Et celui qui se cache sous la table, c'est un Reptile à Crêtes. Le signe distinctif de son espèce, c'est la crête osseuse qui prolonge son crâne, et qui sert aussi bien d'amplificateur acoustique que de signe de reconnaissance sexuelle. Ils sont très sociables et vivent en grands troupeaux. Mais comme ils n'ont pas de moyens de défenses autre que la fuite, ils sont plutôt craintifs. Lui est né dans mon troupeau mais m'as immédiatement choisit comme maman à sa naissance. Dehors, ce sont des Longs Nez Cornus. Parmi les plus dociles des Lézards à Cornes. On aura l'occasion de circuler avec eux, ils ne sont pas agressifs du tout, sauf si tu t'approches trop de leurs petits.

Elle observa Yàssadja caressait son animal de compagnie qui se laissait doucement faire, non sans lui faire comprendre, par un signe de tête, que sa redoutable queue massue était toujours là si elle tentait quoi que ce soit. Le petit Pary se mit à couiner doucement, posant les pattes sur les jambes de sa mère. Lui aussi voulait être porté. Marie se mit à soupirer doucement.

Cassie, tu veux bien prendre Pary s'il-te-plaît ? Je dois tenir Tanky pour éviter les problèmes.
- Oui bien sûr. Viens Pary, maman est un peu occupée.'' Répondit Cassie en prenant le bébé dans ses bras. L'animal se cala contre elle.
- Doucement Pary. Tu n'es pas le seul bébé avec Cassie. ''Nièce et tantes rirent. ''Si tu veux Zärfell, j'ai plein de livres et de rouleaux sur ces espèces là et d'autres encore, je pourrais te les prêter.
- Tu comptes rester combien de temps ?'' Demanda Cassie. ''Si vous restez dormir je dois préparer les chambres. Celle à côté de Marie à l'étage n'est pas encore prise.
- Ça ira Cassie, je pourrais m'en occuper tu sais.
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